RTBF, Vivacité, Benjamin Houx


Dans les coulisses, les étudiants répètent une dernière fois. Ils ont une certaine appréhension. Jean-Luc Manzi a 27 ans et est en Master 1. Il dirige son premier concert. Pour lui, mener un nouveau groupe est particulier: « On a toujours peur de faire une erreur, ce qui peut avoir une incidence sur le morceau et donc sur la crédibilité du chef. Le fait que l’orchestre se prête au jeu et suive les instructions permet de se rendre compte d’une éventuelle erreur. »

« Après tout le travail qui a été fourni, le concert est l’occasion de déployer toute son énergie. C’est libérateur. »

Seule femme du groupe d’étudiants, Sophie Lascombes-Mayrand accompagne un soliste: « C’est une très belle épreuve qui est particulière dans l’expérience d’un chef d’orchestre. Le soliste est en dialogue avec l’orchestre. La plupart du temps, il faut entendre le soliste et l’accompagner pour qu’il se sente à l’aise avec les autres musiciens. »

Le chef d’orchestre Daniel Gazon est leur professeur. Selon lui, l’exercice est difficile mais obligatoire pour ses élèves. « C’est vraiment un moment privilégié dans le cursus de pouvoir se confronter et de faire cette expérience », explique M. Gazon. « Les pianistes ou les violonistes ont un instruments à la maison. Mais aucun étudiant n’a un orchestre à sa disposition pour s’entraîner. »

 


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