Les Trésors de France Musique
Épisode du lundi 13 septembre 2021 – 
Production Christophe Dilys, réalisation Béatrice Trichet 

Premier volet de l’entretien qu’Anne-Marie Réby avait enregistré avec Lola Bobesco (1920 [ou 1921]- 2003), violoniste belge d’origine roumaine. Elle raconte sa participation au premier Concours Eugène Ysaÿe en 1937, son éducation auprès de Jacques Boucherit et la fondation du quatuor Arte del Suono.

Cette « Mémoire retrouvée » a été diffusée le 22 juillet 1994. Anne-Marie Réby interroge Lola Bobesco sur ses débuts d’enfant et adolescente prodige : elle monte à 17 ans sur le podium du 1er concours Eugène Ysaÿe en 1937, elle fonde l’Orchestre de Chambre de Wallonie et le Quatuor Arte del Suono. Au Japon où elle est adulée, elle est appelée “beauté éternelle”. Elle a été l’élève de Jacques Boucherit au Conservatoire de Paris, tout comme Ginette Neveu, Henryk Szeryng ou encore Ivry Gitlis.

Deuxième volet de l’entretien qu’Anne-Marie Réby avait enregistré avec Lola Bobesco (1920 [ou 1921]- 2003), violoniste belge d’origine roumaine. Elle raconte son après-guerre : ses collaborations avec les grands chefs du XXe siècle et la fondation de ses différents ensembles de musique de chambre.

“Je n’avais plus tellement envie de rester virtuose. Il faut se dire que c’est fatigant de pratiquer les grands concertos. Maintenant : la pureté et la difficulté technique du quatuor à cordes. Je joue très bien assise !”

Dans la première partie de cette archive de 1994, Anne-Marie Réby lui avait posé des questions sur ses débuts : le 1er concours Eugène Ysaÿe passé en même temps que David Oïstrakh et l’enseignement qu’elle a reçu au Conservatoire de Paris auprès de Marcel Chailley et Jules Boucherit, en même temps que Ginette Neveu et Ivry Gitlis. Dans cette deuxième partie, Lola Bobesco raconte son après-guerre, ses collaborations avec les grands chefs du XXe siècle et la fondation du quatuor Arte Del Suono.


Le souvenir de Lola Bobesco, 1920-2003

9 août 2020, Crescendo Magazine, Jean Lacroix

(…)à la tête des « Solistes de Bruxelles » qu’elle fonde dès 1958, formation qui s’appellera « Ensemble d’Archets Eugène Ysaÿe » avant de devenir « Orchestre de Chambre de Wallonie ».
(…)
L’aventure des « Solistes de Bruxelles » démarre en 1958. Cette formation de chambre que Lola Bobesco dirige (mais elle se définira toujours comme « chef d’équipe ») va acquérir une réputation internationale de premier plan et se produire triomphalement jusqu’à Vienne, Berlin ou Moscou, entraînant des éloges dithyrambiques dans la presse de ces villes. De nombreuses tournées ponctueront ce parcours dont maints témoignages discographiques confirment les qualités

(…)
A la tête des Solistes de Bruxelles où elle assuma toutes les tâches, y compris administratives, le répertoire couvre plusieurs siècles, de Monteverdi à Stravinsky en passant par Vivaldi, Bach (dont L’Art de la fugue) et Mozart, bien sûr, mais aussi par Lassus, Durante, Haendel, Leclair, Grieg ou Ysaÿe (qu’elle jouera aussi en solo). Et les Belges du XXe siècle sont mis en évidence : Quinet, Leduc, Simonis, Van Rossum, Bernier, Stehman, Devreese… On ne peut tout citer mais la diversité est grande et témoigne d’un éclectisme judicieux. (Lire l’article sur le site de CrescendoLire l’article)

9 août 2020, Crescendo Magazine, Jean Lacroix


Partager

Laisser un commentaire