Mons 2015 / « Méta-Requiem »

Le samedi 10 octobre 2015
  • À 20:00
Mons, Collégiale Sainte-Waudru

À propos de cet événement


SEMAINES LASSUS – DU BROEUCQ
Le temps d’une quinzaine, Mons 2015, Capitale européenne de la Culture, rend un vibrant hommage à deux artistes majeurs de la Renaissance : Roland de Lassus (Mons, 1531 – Munich, 1594) et Jacques Du Broeucq (CA. 1500 – Mons, 1584).

Méta-Requiem

En hommage à Roland de Lassus, l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie présente un « Méta-Requiem » dans l’imposante collégiale Sainte-Waudru, où l’on peut admirer de nombreuses oeuvres du montois Jacques Du Broeucq, sculpteur et architecte renommé de son temps, « maître-artiste de l’Empereur » Charles Quint.

Ce programme ambitieux se compose des requiem de Mozart et de Fétis et de la Messe des Morts de Gossec. Cette création révèlera une source d’inspiration commune pour ces trois prières pour les morts. La Missa pro defunctis de Gossec, novatrice et puissante, inspira vraisemblablement le Requiem de Mozart et très clairement la Grande Messe des morts de Berlioz. Et comment ne pas rendre hommage au montois d’origine que fut Fétis, incroyable encyclopédiste de la musique, dont les partitions sont souvent injustement boudées ? Les fastes solennels du XIXe siècle exalteront les esprits romantiques.

Avec :

Orchestre Royal de Chambre de Wallonie
Choeur de chambre Ishango – Stefano Poletto, direction
Frank Braley, direction

Aurélie Moreels, soprano
Pauline Claes, mezzo
Koen Vereertbrugghen, ténor
Shadi Torbey, baryton-basse

Au programme :
François-Joseph Fétis (Mons, 1784-1871) : extraits du Requiem d’expiation de la mort de Louis XVI (1815)
François-Joseph Gossec (Vergnies, Hainaut, 1734-1829) : extraits de la Grande Messe des Morts (Missa pro defunctis – 1760)
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : Requiem en ré mineur K 626, révisé et complété par Robert D. Levin

 

Une coproduction de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie et de la Fondation Mons 2015. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Ville de Mons, La Loterie Nationale.
Concert capté par MUSIQ’3 – Diffusion mardi 13/10/2015 à 20 h

Lassus-2Roland de Lassus, star de la Renaissance

Né à Mons en 1532, Roland de Lassus éclaire le XVIe siècle de son génie musical en ouvrant une nouvelle voie dans les codes de la musique chrétienne. Son oeuvre aussi diverse que prolifique fait dire de lui qu’il est « le prince des musiciens ». Le poète Ronsard évoque le « plus que divin Orlande » ; le père de Galilée, « Il mirabile Lassus ».

Sans réellement inventer de genre nouveau, grâce à ses nombreux voyages et son expérience, il va révolutionner la musique chrétienne. Il y associe les instruments alors qu’elle n’était jusque là que chantée. Avec lui, la musique de la société médiévale évolue vers le monde de la liberté « renaissante ». Père de la technique du contrepoint qui permet de superposer plusieurs mélodies, il révolutionne les codes d’écritures qui influencèrent l’Europe pendant plus de deux siècles. Son génie permet aux instruments de compléter les chants et aux mélodies de se substituer parfois aux textes pour être appréciées en tant que telles.

Du_BroeucqDans la collégiale Sainte Waudru,
une collection exceptionnelle d’oeuvres de Jacques 
Du Broeucq
Jacques Du Broeucq, La résurrection (1547)

Jacques Du Broeucq, La résurrection (1547)

L’imposante collégiale Sainte-Waudru, en style gothique brabançon, a été édifiée du XVe au XVIIe siècle. On peut y admirer quelques oeuvres réalisées par le montois Jacques Du Brœucq, sculpteur et architecte renommé de son temps, « maître-artiste de l’Empereur » Charles Quint.
En 1535, les chanoinesses de Sainte-Waudru lui commandent un jubé pour la Collégiale. L’artiste accepte et réalise l’un de ses plus beaux chefs-d’oeuvre, en marbre et en albâtre, deux matériaux ignorés dans cette région au Moyen Age. En avance sur son temps, il subjugue par le mouvement qu’il arrive à donner à ses sculptures et à ses personnages. Le jubé fut démonté lors de la Révolution. Aujourd’hui, les sculptures et reliefs du monument, disséminés dans la collégiale, attirent des milliers de curieux chaque année. Des visiteurs du monde entier viennent admirer les réalisations du sculpteur. Hormis les pièces du jubé, d’autres oeuvres sont exposées dans l’édifice. On retrouve par exemple dans le bras nord du transept « la Résurrection », seule oeuvre montoise de Du Broeucq à être signée. Réalisé en 1547, il est le plus grand bas-relief conservé dans les anciens Pays-Bas (192 x 250 cm). Il est peu fréquent de pouvoir admirer un relief animé par autant d’acteurs en dimensions réelles, et il est exceptionnel de voir s’en détacher un personnage en ronde-bosse. Cette virtuosité technique est ici au service du thème à illustrer et matérialise avec éclat l’idée de libération et de victoire contenue dans le concept chrétien de Résurrection.


ISHANGO 2015 1000X400

Chœur de chambre Ishango (direction : Stefano Poletto)

Créé à Namur, le Chœur de chambre Ishango regroupe des chanteurs de la région bruxelloise et de Wallonie. Ceux-ci sont recrutés sur audition. Né du souhait d’aborder des musiques rarement chantées chez nous, le chœur se consacre essentiellement au répertoire des XXe et XXIe siècles et au répertoire baroque (XVIIe et XVIIIe siècles). Après avoir consacré douze années au Chœur de chambre Ishango, Thierry Lequenne, son co-fondateur et chef depuis 2002, a cédé la direction du groupe à Stefano POLETTO en septembre 2014.

Depuis sa création, Ishango s’est notamment produit au Palais des Beaux-Arts de Charleroi, aux Concerts de midi de l’ONB, au festival Namur en Chœurs, à l’Eté Musical de Roisin, à Mons Découvertes (ORCW), à la Société Philharmonique de Namur, au Festival de Wallonie (Festival musical de Namur), au Festival Musique à Saint-Pierre de Saint-Chamond, au Koorcyclus A Capella de Koorlink Anvers, au Conservatoire de Bruxelles, à l’Eglise Saint-Jacques-sur-Coudenberg (Bruxelles)…

Outre ses prestations a cappella, le chœur travaille régulièrement avec des ensembles instrumentaux professionnels : la Cetra d’Orfeo, l’Orchestre de Chambre Aria, le Concert Bourgeois, le Bach Orchestra d’Ekaterinburg, The New Baroque Times, l’organiste Xavier Deprez. Ishango collabore également avec des chefs invités (Lionel Meunier, Volker Hempfling, Maria Guinand, Peter Dejans). Il s’est associé à deux reprises à l’Ensemble Vocal Musa Horti de Louvain (dernièrement, pour un projet « Guerre et Paix »).

Le Chœur a notamment chanté le Requiem, la Messe en ut et le Te Deum de Mozart, le Deutsches Magnificat de Schütz, des motets de Jean-Sébastien Bach, la Missa Dei filii de Zelenka, des œuvres de Handel, Charpentier, Purcell, Arvo Pärt (Magnificat, Te Deum, Berliner Mass), Vic Nees, Victoria, et des œuvres a cappella de Nystedt, Pärt, Whitacre, Örban, Ginastera, Saint-Saëns, Messiaen, Tavener, Kverno, Rheinberger…

En 2012, Ishango a créé Le Christ aux Oliviers, œuvre pour double chœur et ensemble instrumental de Pierre Bartholomée, pièce qu’il a enregistrée en novembre 2013 avec l’ensemble Musiques Nouvelles. En 2014, le chœur a créé les Trois madrigaux sur des poèmes de Guido Gezelle que Vic Nees avait composés à son intention.

Premier Prix et Prix du public au Concours International pour chœurs de chambre de Pécs (Hongrie) en 2007, Ishango est invité en 2010 aux XXe Choralies de Vaison-la-Romaine et y décroche le Prix Roger Calmel (meilleure interprétation d’une œuvre de ce compositeur). Ishango a enregistré un CD intitulé « Sounds Of » (Messe de Rheinberger et œuvres a cappella du XXe siècle).

Le Chœur de chambre Ishango est reconnu par les tournées Art et Vie.

www.ishangochamberchoir.be / www.facebook.com/IshangoChamberChoir

POLETTO Stefano 2015 cadrée
Stefano Poletto, chef de chœur

Né à Vérone, passionné de musique, Stefano Poletto y étudie le hautbois au Conservatoire et obtient son diplôme quelques années plus tard. Rapidement, son parcours d’instrumentiste l’amène à se perfectionner avec le premier hautbois de la Scala de Milan et à se produire au sein d’orchestres importants comme l’Orchestre International d’Italie, l’Orchestre Philharmonique d’Italie, le Théâtre Expérimental de Spoleto, l’Offerta Musicale de Venise…

Arrivé en Belgique il y a bientôt dix ans, il suit des cours avec Paul Dombrecht, François Leleux, Jacques Thys, David Walter, Neil Black, Eric Speller, et joue au sein de l’Orchestre de la Radio Flamande (VRO), de l’Orchestre de La Monnaie… Il fonde l’Ensemble Priamide, le Trio Calamos et officie comme professeur de hautbois dans les académies de Montigny-le-Tilleul, Gosselies et Charleroi.

Attiré par la beauté du chant choral, il étudie la direction avec Mario Lanaro, Diego Dini Ciacci, Julius Kalmar et récemment avec Denis Menier. Il collabore au projet « Un pont entre deux mondes » de La Monnaie depuis 2007. Il dirige l’Ensemble Vocal Melting Vox, Les Baladins de Fleurus, l’ensemble vocal Tessitura, et le Choeur de chambre Ishango de Namur depuis septembre 2014.


 MOREELS AurélieAurélie Moreels – Soprano

Aurélie Moreels a étudié le chant au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles.

Elle interprète les rôles de Belinda dans Didon et Enée et Cupid et Venus dans le King Arthur de Purcell, La princesse dans L’enfant et les sortilèges de Ravel, Papagena ainsi que Königin der Nacht dans Die Zauberflöte de Mozart, La princesse dans La Forêt bleue d’Aubert, Leonore dans L’Amant jaloux de Grétry, Eurydice dans Orphée aux enfers d’Offenbach…

Elle participe au Laborintus II de Luciano Berio lors du Festival Courants d’Airs et interprète le rôle de Gilda (Rigoletto de Verdi) en duo avec Marcel Vanaud dans le cadre du Festival d’Aulne.

Elle se distingue en tant que soliste dans le domaine de l’oratorio dans le Requiem, la Messe en ut mineur, l’Exultate, Jubilate, les Vêpres Solennelles d’un confesseur de Mozart ; le Gloria, Beatus vir de Vivaldi ; le Magnificat de Bach ; le Dixit Dominus de Haendel ; l’Oratorio de Noël de Saint-Saëns ; la Messe de Minuit de Charpentier, le Stabat Mater de Pergolèse…

Elle travaille la musique ancienne avec Bernard Woltèche et le Studio de Musique Baroque de Bruxelles ainsi qu’avec le Choeur de Chambre de Namur.

Elle chante sous la direction de chefs tels que Guy van Waas, David Miller, Philippe Gérard, Robert Janssens, Edouard Rasquin, Patrick Davin, Jérôme Correas, Jean-Claude Malgoire… à l’Opéra Royal de Wallonie, l’Opéra de Rouen, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, le Théâtre des Champs-Elysées…

Elle a participé à l’enregistrement de la Messe de Noël Puer natus est nobis de Gevaert pour Fuga Libera.


CLAES Pauline 1 (photo Joseph Claes)

Pauline Claes, mezzo-soprano

Après avoir obtenu un Master en Droit, Pauline Claes entre au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles.

Elle joue les rôles de Jacinte dans L’amant jaloux de Grétry et de Rose dans Lakmé de Léo Delibes. Elle participe à la création d’un opéra de chambre de Baudouin de Jaer, La Forêt (Vert presque vert), à Bruxelles.

Elle interprète 22 créations contemporaines lors du concert de clôture du Festival Ars Musica 2014, Pierrot Rewrite, aux côtés de l’ensemble Musiques Nouvelles, concert repris en 2015 au Smetana Days Festival à Pilzn (République tchèque) et en 2016 en Pologne. Elle se produit en récital avec le pianiste Lionel Bams dans des Mélodies et Cabaret Songs du siècle passé à Lille et à Bruxelles, et dans un hommage au compositeur belge Albert Huybrechts à Flagey. Elle est Oreste dans La Belle Hélène d’Offenbach (Bruxelles), Melibea dans Il Viaggio a Reims de Rossini (Fondation Royaumont, France) et sera Chérubin dans Les Noces de Figaro de Mozart en 2016 (Bruxelles). Elle participe à la création de Strange Fruit, avec la mezzo Sarah Laulan et le pianiste Julien Libeer, à Bruxelles. Elle présente avec le pianiste Fabrizio Chiovetta un récital Schubert/Brahms au Cully Festival (Suisse).

La musique ancienne est l’un de ses répertoires de prédilection. Avec l’ensemble Ausonia, elle participe à plusieurs récitals autour de Rameau (Festival de Saint-Michel-en-Thiérache et Festival Musiq’3) ainsi qu’au Stabat Mater de Pergolèse (Juillet Musical d’Aulne). Elle chante des airs de Vivaldi dans le cadre de l’exposition « Jean-Antoine Watteau : La Leçon de musique » au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et est à l’affiche d’un concert Handel avec le nouvel ensemble La Fiamma, dirigé par Ph. Riga.


Vereertbrugghen Koen-4Koen Vereertbrugghen, ténor

Koen Vereertbrugghen étudie le piano et le chant au Lemmensinstituut à Louvain, puis se perfectionne en chant au Conservatoire d’Anvers et à Maastricht.

Il collabore avec Axel Everaert, Jacques Mercier, Helmut Rilling, Mark Tucker, Nelly Miricioiu, Gidon Saks, Stephanie Friede et Sylvain Cambreling.

A l’opéra, il incarne Bastien (Bastien und Bastienne, Mozart), Fracasso (La finta semplice, Mozart), le Lotterieagent (théâtre musical Der Silberse de Kurt Weill), Tamino (Die Zauberflöte, Mozart) et Fenton (Falstaff, Verdi) à l’Opera Garden (Ecosse), Medoro (Villa Vivaldi, coproduction Opéra des Flandres – MuziektheaterTransparant), Toby (Robinson Crusoë, Offenbach) au Nederlandse Reisopera, Piquillo (La Périchole, Offenbach) à Bruxelles et Dorvil (La Scala di Seta, Rossini). Il interprète Abu Hassan de von Weber, à Rostock, Eutin et Soltau (D) et Mengone (Lo Speziale, Haydn), en Allemagne et en Belgique. Le « Kabinettoper » l’engage pour la création de l’opéra Eine kluge Else de Sven Daigger.

Les opérettes Boccaccio (Fr. von Suppé, Leonetto), Der Bettelstudent (C. Millöcker, Symon), le soap opera Gallantry (D. Moore, Donald), Im Weissen Rössl (R. Benatzky), Die Fledermaus (J. Strauss, Alfred/Eisenstein), Der Vogelhändler (C. Zeller, Graf Stanislaus), Die Lustige Witwe (F. Lehar, Saint- Brioche) et Clivia (N. Dostal, Juan) font aussi partie de son répertoire.

Il est invité comme soliste pour des oratorios, dont plusieurs messes de Mozart (la Dominicus-Messe, la Messe en ut mineur, le Requiem, la Krönungsmesse…), mais aussi l’Oratorio de Noël et le Requiem de Saint-Saëns, Les sept paroles du Christ en croix (C. Franck), le Magnificat, la Messe en si, la Passion selon saint Jean et la Passion selon saint Matthieu (J.S. Bach), Rejoice in the Lamb (Britten), le Messie (Händel), la Missa di Gloria (Puccini), la Petite Messe solennelle (Rossini), Le Roi David (Honegger) et le Stabat Mater (Dvořák).

Il est premier ténor de l’ensemble Tres Hombres.


TORBEY Shadi 1-2

Shadi Torbey, baryton-basse

 

Agrégé de lettres, Shadi Torbey étudie au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles, avant de se perfectionner sous la direction de José van Dam à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth.

En 2004, il est troisième lauréat au Concours Musical International Reine Elisabeth.

Il travaille avec des metteurs en scène de renommée internationale dont Stéphane Braunschweig, Robert Carsen, Antonio Latella, Gérard Corbiau, Robert Lepage, Pier-Luigi Pizzi, Karl-Ernst & Ursel Herrmann, et avec des chefs prestigieux tels William Christie, Bruno Bartoletti, Patrick Davin, Eduardo Lopez-Banzo, Paul McCreesh, Evelino Pidò, Roy Goodman, Laurence Equilbey, Marcello Viotti…

Il tient les parties de basse solo dans La Passion selon saint-Jean, Die Schöpfung, Stabat Mater (Haydn), Requiem (Mozart et Verdi), The Messiah, Judas Macchabeus, Athalia (Haendel), Petite Messe Solennelle (Rossini), Das Paradies und die Peri (Schumann), et a donné de nombreux récitals de mélodies et de Lieder.

Sur scène, il tient les rôles de Nick Shadow (The Rake’s Progress, Stravinsky) à Bruxelles, Leporello (Don Giovanni, Mozart) à Maastricht et à Rouen, le Tambour Major (Le Caïd, Thomas) à Metz, Boris Godenov de Johann Mattheson à Saint-Pétersbourg, Moscou et Hambourg, Lord Rochefort (Anna Bolena, Donizetti) à Lyon et Paris, Lord Sidney (Il viaggio a Reims, Rossini) à Montpellier, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Isménor (Dardanus, Rameau) à Liverpool, Figaro (Les Noces de Figaro, Mozart) à Aix-la-Chapelle et Osnabrück.


Bon à savoir

Collégiale Sainte-Waudru
Place du Chapitre
7000 Mons


Places non numérotées.
11 € / 7 € ("Amis de l'ORCW") / Gratuit pour les moins de 25 ans


Réservations :




Partager