Dominique Bodart, trompette

Originaire de Namur, Dominique Bodart a reçu sa première formation musicale au sein du Conservatoire de cette ville avant d’obtenir divers premiers prix aux Conservatoires royaux de Bruxelles et de Liège ainsi qu’une médaille d’or au Conservatoire de Région à Châteauroux. Soucieux de parfaire sa formation, Dominique Bodart suivra les cours du Maître Pierre Thibaud à Paris durant trois années.

Dominique a obtenu de nombreuses récompenses lors de concours (Concours Jeunes Solistes de la RTBF, Concours national OSE d’Anvers, Concours européen Maurice André à Albert en France, Concours international Raimo Sarmas à Lieksa en Finlande). De 1989 à 1991, il a pu travailler comme première trompette au sein de l’Orchestre Mondial des Jeunesse Musicales, sous la direction de chefs renommés. Professeur aux Académies de musique d’Eghezée et de Tamines depuis 1991, il est invité pour des master-classes autant en Belgique qu’à l’étranger.

Dominique a parallèlement développé une intense activité de soliste et concertiste qui l’a amené à se produire dans toute l’Europe avec des orchestres réputés. Trompettiste soliste au Millenium Orchestra sous la direction de Leonardo Garcia Alarcon, il a été trompette solo permanente au Tampere Philharmonic Orchestra en Finlande de 2008 à 2011. Il s’intéresse également à la pratique des instruments anciens et a été, dans ce domaine, l’élève de Friedmann Immer au Conservatoire Sweelinck d’Amsterdam.

Dominique Bodart est directeur artistique du Concours international de trompette ‘’Théo Charlier’’ et directeur artistique du Festival international de musique des Abruzzes en Italie. Il a monté en janvier 2014 le Namur Wallonia Brass Band, premier brass band de haut niveau en Wallonie.
Depuis septembre 2020 Dominique Bodart est désigné professeur de trompette au Conservatoire royal de Mons-ARTS².

Tristan Pfaff, piano
Pianiste au jeu unique et doté d’une technique supérieure, « Tristan Pfaff s’impose d’ores et déjà, au sein de sa génération, comme l’un des plus grands maîtres du clavier » (Improvisation so piano, Jean-Pierre Thiollet, Neva Editions, 2017).Après avoir fait salle comble le jour de ses 30 ans lors de la sortie de son album « Piano encores » (label Aparté), Tristan Pfaff est de retour à la salle Gaveau le 26 novembre 2021 pour présenter son dernier album « Voltiges » (label AdVitam). Sa discographie comprend encore 5 autres disques : « live » à Auvers-sur-Oise (label DiscAuvers), Liszt et Schubert, (label Aparté), 12 études de Karol Beffa et Tableaux d’enfance (label AdVitam).Tristan Pfaff est l’invité des scènes les plus prestigieuses : Gaveau, Victoria Hall, Tchaikovski Hall, Khatchaturian Concert Hall, festivals d’Auvers-sur-Oise, les Folles Journées, Heidelberg, Nohant, la Roque d’Anthéron, Liszt en Provence, les Serres d’Auteuil, les Musicales du Golfe, Menton, Biarritz (et bien d’autres dans plus d’une vingtaine de pays)et participe à de nombreuses émissions de radio (France Musique, Radio Classique…) et télévision ( la « Boîte à Musique » de Jean-François Zygel et de « Vivement Dimanche » chez Michel Drucker sur France 2).

Virtuose, Tristan Pfaff l’est assurément et sa renommée flatteuse repose en partie sur cette maîtrise du clavier qui a littéralement saisi nombre d’auditoires. Mais le pianiste français s’impose avant tout comme un musicien sans concession, abordant les partitions avec une franchise et une honnêteté admirables, soulignant la poésie à chaque œuvre sans jamais céder aux effets gratuits ni aux maniérismes doucereux. De ce fait, peu d’interprètes savent comme lui faire chanter le romantisme torrentiel de Rachmaninov dont il propose ici un florilège plantureux (avec des pages célèbres telles que les extraits des Morceaux de fantaisie ou le Prélude op. 32 n° 10), ou encore celui différent mais tout aussi sensible de Tchaïkovski (Andante maestoso de Casse-Noisette revisité par Pletnev), sans oublier le rare Lezghinka construite sur un thème populaire russe de Liapounov. Dans la Paraphrase sur Thaïs de Massenet écrite par Saint-Saëns ou les Réminiscences de Norma de Liszt, Tristan Pfaff fera tout autant chanter son piano, lyrique, intense et poétique.