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La Quatorzième Symphonie est l’avant-dernière que Chostakovitch compose. Dédiée à Benjamin Britten, elle se démarque de toutes les précédentes par sa forme unique : ses onze mouvements, prévus pour une voix de soprano, une voix de basse, orchestre à cordes et percussions, s’articulent autour d’autant de poèmes, chantés en français, en russe, en allemand et en espagnol. Tous évoquent d’une façon ou d’une autre la mort, répondant ainsi à l’obsession de Chostakovitch qui, à cette époque, souhaite la regarder en face, la côtoyer, s’y habituer.
Chostakovitch jette un regard cru, objectif et sans détour sur cette thématique cruciale et viscéralement humaine, composant ici l’une des œuvres les plus singulières de son temps.

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Orchestre Royal de Chambre de Wallonie
Vahan Mardirossian, direction
Sarah Traubel, soprano
Roman Lyulkin, basse

Dmitry Shostakovich (1906-1975)
Symphonie n° 14 en sol mineur, op. 135

1. De profundis (Adagio)

2. Malagueña (Allegretto)

3. Loreley (Allegro molto)

4. Le suicidé (Adagio)

5. Les attentives I (Allegretto)

6. Les attentives II (Adagio)

7. À la santé (Allegretto)

8. Réponse des cosaques zaporogues au sultan de Constantinople (Allegro)

9. O Delvig, Delvig! (Adagio)

10. Der Tod des Dichters (Largo)

11. Schlußstück (Moderato)

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