Battle d’opéras : « Mozart vs Salieri »

Le jeudi 18 octobre 2018
  • À 20:00
Mons, Théâtre Le manège

À propos de cet événement

Une «battle» d’opéras inspirée d’une compétition mémorable.

Une compétition musicale mémorable ordonnée par l’empereur Joseph II a eu lieu le 7 février 1786 au palais de Schönbrunn à Vienne. Les chanteurs et musiciens de cour italiens ont exécuté Prima la musica e poi le parole (D’abord la musique, ensuite les paroles) d’Antonio Salieri tandis que Der Schauspieldirektor (Le Directeur de théâtre) de Mozart fut exécuté par un ensemble de chanteurs et musiciens allemands. Venez revivre cette soirée mémorable qui a vu s’opposer un singspiel allemand à un opera buffa italien. Et que les meilleurs gagnent !

Avec
Orchestre Royal de Chambre de Wallonie
Jean-François Chamberlan, concertmeister
Bernard Delire, adaptations musicales & littéraires – Direction d’orchestre
Jean-Louis Danvoye, comédien et metteur en scène
Shadi Torbey, baryton-basse, création littéraire
Aurélie Moreels, soprano
Auriane Sacoman, soprano
Sébastien Romignon Ercolini, ténor
L’Ensemble Quartz (Quintette à vents : Gérard Noack, flûte – Esther Gruyaert, hautbois – Géraldine Fastré, clarinette – Pascal Moreau, cor – Kensuke Taira, basson)


Partenariat MARS (Mons Arts de la Scène) – ORCW (Orchestre Royal de Chambre de Wallonie) avec le soutien de la Loterie Nationale.


Une compétition musicale mémorable ordonnée par l’empereur Joseph II a eu lieu le 7 février 1786 dans le cadre d’un festival dans l’orangerie du palais de Schönbrunn à Vienne. Les chanteurs et musiciens de cour italiens ont exécuté « Prima la musica e poi le parole » (« D’abord la musique, ensuite les paroles ») d’Antonio Salieri tandis que « Der Schauspieldirektor » (« Le Directeur de théâtre ») de Mozart fut exécuté par un ensemble de chanteurs et musiciens allemands.

L’idée était d’opposer un singspiel allemand à un opera buffa italien, la troupe allemande à la troupe italienne. L’objectif commun était de mettre tous les atouts de son côté et de former l’équipe gagnante.

L’ORCW propose de recréer la soirée de l’Empereur, de tisser des liens entre les deux opéras, de leur donner un cadre commun, tout en maintenant chacun dans son déroulement propre.

C’est Mozart qui commence. Les Italiens, en coulisses, attendent leur tour, tout en surveillant ce qui se passe chez leurs rivaux. Chanteurs et acteurs naviguent sans vergogne d’une compagnie à l’autre, en quête de rôles, faisant jouer les enchères. Intrigues, amour, argent, trahison déploient leurs jeux …
Mais au bout du compte, rien de plus fort que la musique !

Das_Fest_in_der_Orangerie_zu_Schoenbrun_1786

Eau-forte de Johann Hieronymus Loeschenkohl de 1786 montrant la décoration de l’orangerie de Schönbrunn, où se tint le duel entre Prima la musica poi le parole et le Directeur de Théâtre


DER SCHAUSPIELDIREKTOR, K. 486
Singspiel composé par Wolfgang Amadeus Mozart sur un livret allemand de Johann Gottlieb Stephanie

L’intrigue de Der Schauspieldirektor repose principalement sur les démêlés d’un impresario qui a l’autorisation de monter une nouvelle troupe. Il fait passer une audition pour recruter les membres de la troupe, et doit faire face notamment aux rivalités entre Frau Herz et Fraülein Silberklang dénommées les querelleuses prime donne (« Ich bin die erste Sängerin! »)

La pièce est pleine d’allusion qui ne sont plus compréhensibles au spectateur actuel ; il s’agit d’un pot pourri d’allusions précises aux œuvres du temps. Les airs proposés pour l’audition des vocalistes sont également des pastiches.


PRIMA LA MUSICA E POI LE PAROLE
Divertimento théâtral en un acte de Salieri sur un livret en italien de Giovanni Battista Casti.

Cette oeuvre met en scène quatre personnages. Chacun d’eux est acteur dans la création d’un opéra : le Maestro (basse), le Poète (basse), Eleonora (soprano), une prima donna, représentant l’opera seria et Tonina (soprano), une chanteuse d’opera buffa. Tous les complots dans la production d’opéra sont mises en œuvres par tous. Le Poète est obligé d’écrire ses vers sur la musique déjà composée par le Maestro, qui ne se soucie en rien de l’expression des mots dans la musique. Les deux chanteuses essayent d’utiliser leur influence de façon déloyale. Des éléments de l’opera seria et de l’opera buffa (normalement bien différenciés) entrent en collision dans un duo de deux arias simultanées, dans lesquelles Eleonora chante le sien dans le style sérieux et Tonina chante le sien dans le style comique.

Prima la musica est clairement une satire de la troupe du moment du Burgtheater et de son fonctionnement, ce que les spectateurs connaisseurs de la vie lyrique viennoise ne pouvaient manquer de relever. Les piliers principaux de la troupe étaient présents : Eleonora était Nancy Storace ; Tonina, Celeste Coltellini – deux cantatrices rivales, sur la scène et dans la vie -; le Poète, Stefano Mandini, et le Maestro, Francesco Benucci.
Le poète est en fait le librettiste, Giovanni Battista Casti, et le compositeur bien évidemment Salieri lui-même. Le Comte Opizio – le commanditaire de l’œuvre, qui doit être créée dans des conditions impossibles – est bien sûr l’empereur Joseph Il, qui laissa très peu de temps pour monter le double spectacle.


1ère partie

Wolfgang Amadeus Mozart (Vienne, 1756 – Vienne, 1791) :
– Der Schauspieldirektor K.486, Ouverture
– Contretänze n°3 K.609, Allegro
– Der Schauspieldirektor K.486, Arietta (soprano)
– Der Schauspieldirektor K.486, Rondo (soprano)
– Due pupille amabili K.439, Andante (2 soprani et basse)
– La Flûte Enchantée K.620, Marche des Prêtres
– Les Noces de Figaro K.492, Non più andrai (basse)
– Der Schauspieldirektor K.486, Trio (2 soprani et ténor)
– Così fan tutte K.588, Un aura amorosa (ténor)
– Gallimathias musicum K.32, Fugue
– Perguista bella mano K.612, Air de concert pour basse et contrebasse
– Der Schauspieldirektor K.486, Vaudeville (2 soprani, ténor, basse)

2e partie
Antonio Salieri
(Legnago, 1750 – Vienne, 1825)
– Sinfonia, Allegro con brio
– Signor poeta mio …, Poco allegro (ténor, basse)
– No dubitar …, Allegro (soprano)
– Là tu vedrai chi sono…, Andante maestoso (soprano)
– Caro oggetti…, Adagio (soprano, ténor, basse)
– Via largo, largo…, Allegro (soprano)
– Cavatina, Allegro molto (soprano)
– Finale, allegro moderato – allegro moltissimo ( 2 soprani, ténor, basse )


Bernard Delire

Bernard Delire
Adaptations musicales & littéraires
Direction

Lauréat du conservatoire Royal de musique de Bruxelles, Bernard Delire est d’emblée sollicité par Philippe Hirchhorn , en 1980, pour intégrer le poste de violoncelle-solo au sein de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie ( Orchestre de Chambre de Wallonie, issu de l’Ensemble d’archets Eugène Ysaye ) ; Bernard y restera 30 années consécutives, soit toute sa carrière de soliste d’orchestre de chambre, pour terminer ce magnifique parcours artistique sous la direction d’Augustin Dumay en juillet 2010.

Membre de plusieurs ensembles de musique de chambre ( Trio Vidas, quatuor Siwy, quatuor Ysaye, quatuor à clavier de Bruxelles ) il se stabilisera début des années 1990 en tant que membre fondateur du quatuor, puis ensemble à géométrie variable, Rosamunde ; toutes ces activités artistiques ( orchestre et musique de chambre ) se sont soldées par une discographies importantes.

Parallèlement à toutes ces activités de concerts , Bernard Delire est aussi professeur aux académies de musique de Charleroi et Waterloo jusqu’en 1984, ensuite assistant et chargé de cours en violoncelle et musique de chambre au conservatoire Royal de Bruxelles entre 1984 et 1988 , professeur de méthodologie 1988-89  puis professeur de lecture musicale/déchiffrage depuis 1989 et toujours titulaire de cette charge pédagogique dans ce même conservatoire de Bruxelles.

Il a étudié la direction d’orchestre avec Rudolf Werthen, Jan Dobzelewski , Georges Octors, Guy Van Waas, Patrick Davin et est parfois désigné comme chef d’orchestre lors de sessions permanentes du CRB.

Après une formation en management artistique et culturel à l’Institut Cooremans à Bruxelles, il devient coordinateur artistique de plusieurs festivals en France et Suisse. Pendant la saison 2006-2007 , Bernard Delire deviendra directeur artistique du Festival Musical de Lasne jusqu’en janvier 2017, puis administrateur du Festival.

Dernier CD enregistré en septembre 2017 dans l’Abbaye St-André de Villeneuve-lès-Avignon (sortie CD mars 2018 ) autour des poèmes d’Elsa Koeberlé et de Margrit Jane sur des musiques de Jean-Sébastien Bach ( violoncelle / poésie ).


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Jean-Louis Danvoye
Comédien & metteur en scène

Jean-Louis Danvoye a étudié le mime à Paris auprès de Pinok & Matho, dans la lignée de Marcel Marceau.

Depuis 1995, il est Professeur de Formation Corporelle au Conservatoire Royal de Bruxelles.

Il a travaillé le spectacle de rue avec Le Cirque du Trottoir, en jeune public avec le Théâtre du Copeau, en tournées internationales avec le duo visuel humoristique Les Founambules et avec deux créations en solo : « To see or not to see » et « Foto ».

Il a joué dans « Les Puces Savantes » (spectacle forain), « La Folle Allure » d’après Christian Bobin en compagnie de Stéphanie Blanchoud, « Le Marchande Fables va passer » (Cie Exquis Mots de Bruno Coppens), dans les opérettes « Les Cloches de Corneville » et « L’Amour Masqué » et, en 2015, les rôles du peintre Magritte dans « Le souper de Jango et René » et de Gepetto dans « Pinocchio » du Théâtre Pré-Vert.

Fasciné par l’univers de la musique et par JS Bach en particulier, il a créé une illustration gestuelle sur les « Variations Goldberg » en compagnie de TrioFenix au Festival Musiq3 de 2011.

Ses travaux actuels sont « Les Surexposés », dans l’univers de la photographie à l’ancienne, son solo de mime « To see or not To see » qui connaît toujours le succès international (Vietnam en avril 2016) et principalement « On n’est pas là pour… démaquiller les Coccinelles » un voyage dans l’univers de Raymond Devos, en compagnie de Isabelle De Hertogh, mis en scène par Emmanuel Guillaume.

En tant que metteur en scène, il a travaillé avec Hervé Guerrisi pour « Histoire du Tigre » de Dario Fo, Pierre Mathues pour « Silence dans les rangs », Bénédicte Philippon et Michaël Manconi pour « L’Amour vous va si bien », Malgosia Skandera, actrice madrilène pour son spectacle de théâtre d’objets « The Baglady » et en novembre 2013, l’asbl Cavatina pour l’opérette « Valses de Vienne ».

Mons 2015 l’a vu créer, dans la salle Arsonic, la mise en espace de « Verlaine au Secret », un opéra original sur une musique de Adrien Tsilogiannis et un livret de Myriam Watthée-Delmotte, avec Clara Inglese et Frédéric Dussenne, et des musiciens de Musiques Nouvelles dirigés par Quentin Mourier.

En 2002, il avait collaboré pour l’aspect gestuel à la mise en scène par Gérard Corbiau de l’opéra « Don Giovanni »  lors de la « Tournée des châteaux ».


 

Jean-François Chamberlan
Premier violon solo à l’Orchestre Royal de Chambre de wallonie

Jean-François Chamberlan obtient ses diplômes de violon et de musique de chambre au Conservatoire Royal de Gand.

En 1977, il est lauréat du Concours Dexia Classics (anciennement Pro Civitate) pour le violon et la musique de chambre, élève d’Arthur Grumiaux pendant quatre ans, il entre en 1983 à l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, à l’époque dirigé par Philip Hirshhorn.

Il se produit en soliste sous la direction de chefs réputés comme Georges Octors, Jan Corazolla, Rudolf Werthen, Antonio de Almeida, Roberto Benzi, Jean-Pierre Wallez, Jean-François Paillard, Rudolf Barshaï…

Il cherche aussi à faire découvrir au public les richesses des compositeurs de notre temps et crée de nombreuses oeuvres contemporaines (Fafchamps, Lysight, Preudhomme…)

Jean-François Chamberlan est professeur de violon et de musique de chambre à l’Institut supérieur de Musique et de Pédagogie (IMEP) à Namur.

Indépendamment de ces activités, il participe à de nombreux concerts en quatuor, en trio ou en duo.

Jean-François Chamberlan joue sur un violon Giambattista Rogeri de 1697. 


Shadi Torbey
Baryton-basse, création littéraire

Agrégé de lettres, Shadi Torbey obtient les Premiers prix en Opéra et en Concert au Conservatoire de Bruxelles dans la classe de Ludovic de San, avant de se perfectionner sous la direction de José van Dam à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth.

Lauréat en 1999 du prix de la vocation au Concours International de Chant de Verviers, il obtient, en 2001, une Voix d’or au Tournoi des Voix d’Or en France. En 2004 il est troisième lauréat au Concours Musical International Reine Elisabeth.

Il a eu l’occasion de travailler avec des metteurs en scène de renommée internationale dont Stéphane Braunschweig, Robert Carsen, Antonio Latella, Gérard Corbiau, Robert Lepage, Pier-Luigi Pizzi, Karl-Ernst & Ursel Herrmann, et avec des chefs prestigieux : William Christie, Bruno Bartoletti, Patrick Davin, Eduardo Lopez-Banzo, Paul McCreesh, Evelino Pidò, Roy Goodman, Laurence Equilbey, Marcello Viotti…

Dans le domaine du concert, il a tenu les parties de basse solo dans La Passion selon Saint-Jean, Die Schöpfung, Stabat Mater (Haydn), Requiem (Mozart, Donizetti et Verdi), The Messiah, Judas Macchabeus, Athalia, Petite Messe Solennelle, Das Paradies und die Peri, et a donné de nombreux récitals de mélodies et de Lieder.

Parmi les rôles qu’il a tenus sur scène, citons Nick Shadow (The Rake’s Progress) à Bruxelles, Leporello (Don Giovanni) à Maastricht et à Rouen, le Tambour Major (Le Caïd) à Metz, le rôle-titre de Boris Goudenow de Johann Mattheson à Saint-Pétersbourg, Moscou et Hambourg, Lord Rochefort (Anna Bolena) à Lyon et Paris, Lord Sidney (Il viaggo a Reims) à Montpellier, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Isménor (Dardanus) à Liverpool, ainsi que le rôle-titre des Noces de Figaro à Aix-la-Chapelle et Osnabrück.

Avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, il s’est notamment produit lors du « Méta-Requiem » (Mozart, Fétis, Gossec) donné en la Collégiale Sainte-Waudru dans le cadre de « Mons 2015, Capitale Européenne de la Culture », de la « battle » d’opéras Mozart vs Salieri créé par l’ORCW en 2016. Il a joué Figaro (Les Noces de Figaro, 2016), Leporello (Don Giovanni, 2017) et Don Alfonso (Così fan tutte, 2018) lors du festival MidSUMMER MOZARTtiade de Bruxelles.


Aurélie Moreels
Soprano

Aurélie Moreels s’intéresse très tôt à la musique et commence l’apprentissage de la flûte à bec à l’âge de 6 ans.
Elle commencera le chant à 9 ans avec Daniel Lipnik et vivra ses premières expériences au sein d’un choeur d’adultes à 13 ans. C’est deux ans plus tard qu’elle fera ses premiers pas en tant que soliste en Belgique.

En 2010, elle termine son Master en chant avec grande distinction au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles et est récompensée par le prix Alice Tyckaert. Elle y suit des cours de chant avec Marcel Vanaud. Durant son parcours, elle reçoit également l’enseignement, entre autres, de Céline Scheen, Nadine Denize, Thibaut Lenaerts et Christine Solhosse.
Elle se forme également à la musique ancienne sous l’oreille attentive de Bernard Woltèche.
En 2008, elle remporte le second prix « Jacques Dôme » à Verviers.

Aurélie commence sa carrière par des prestations solistes dans le domaine de l’oratorio. En effet, elle s’est distinguée dans le Requiem, la Messe en Ut mineur, l’Exsultate, Jubilate, les Vêpres Solennelles d’un confesseur de W.A. Mozart ; le Gloria, Magnificat, Beatus vir, Laudate Pueri de Vivaldi ; le Magnificat, la Passion selon St-Jean de Bach ; le Dixit Dominus, Laudate Pueri Dominum de Haendel ; L’Oratorio de Noël de Saint-Saens ; la Messe de Minuit de Charpentier ; …

En parallèle de ses études, la jeune soprano interprète les rôles de :

  • Belinda (Didon et Enée), H.Purcell ;
  • Cupid et Venus (King Arthur), H.Purcell ;
  • Gilda (Rigoletto), G.verdi en duo avec Marcel Vanaud dans le cadre du Festival d’Aulne
  • La princesse (L’enfant et les Sortillèges) , M.Ravel (mise en scène de Marianne Pousseur) ;
  • Papagena (La flûte enchantée), W.A.Mozart (dir. E.Rasquin sur la scène de l’Opéra Royal de Wallonie et l’Opéra de Rouen Haute Normandie, mise en scène de C.Servais) ;
  • La princesse (La Forêt bleue) , L-F.Aubert, à l’Opéra Royal de Wallonie.

Aujourd’hui, Aurélie Morrels continue à se produire essentiellement en Belgique et en France.
Elle interprète des oeuvres telles que

  • Stabat Mater de G.B.Pergolesi au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles.
  • Leonore (L’Amant jaloux), A.Grétry ;
  • Eurydice (Orphée aux enfers), J.Offenbach.
  • Königing der Nacht (Zauberflöte), W.A.Mozart
  • Mme Herz (Der Schauspieldirektor), W.A.Mozart
  • 1 Sénatrice (Eliogabalo), F.Cavalli à l’Opéra Garnier de Paris

    Sous la direction de chefs tels que Léonardo Garcia Alarcon, David Miller, Guy van Waas, E.Rasquin, Patrick Davin, Jérôme Correas, J-C Malgoire, Ton Koopman, Christian Arming, R.Geubel…

Elle chante également avec le Choeur de Chambre de Namur depuis plusieurs années ce qui lui donne la possibilité d’approfondir ses connaissances en musique ancienne.


Auriane Sacoman
Soprano

Née à Paris, Auriane Sacoman a commencé l’apprentissage du solfège et du piano à 6 ans au conservatoire de Chantilly où elle a notamment été l’élève d’Éric Astoul, Alberta Alexandrescu puis d’Olivier Cazal.

Adolescente, elle se passionne pour le chant et fait partie de plusieurs ensembles et chœurs dont la Maîtrise départementale de l’Oise qui se produit dans des œuvres aussi diverses que les Carmina Burana de Carl Orff, l’Oratorio de Noël d’Arthur Honneger ou encore Carmen de Bizet au Théâtre Impérial de Compiègne .

Pendant ses études, elle séjourne un an au Royaume Uni et intègre le BBC National Chorus of Wales où elle a l’occasion de participer à des représentations au St David’s Hall de Cardiff ainsi qu’au London Royal Albert Hall lors des Proms. De retour en France, elle prend part à de nombreux récitals et concerts, en soliste ou en chœur de chambre comme avec l’ensemble Aédès dirigé par Matthieu Romano.

Après avoir obtenu son diplôme de fin d’études musicales en chant lyrique avec les félicitations à l’unanimité du jury, Auriane entre au Conservatoire Royal de Bruxelles dans la classe du baryton belge Marcel Vanaud. Elle est actuellement en Master dans la classe de la mezzo-soprano Christine Solhosse.

En 2017, Auriane a chanté le rôle d’Olympia dans les Contes d’Hoffmann au Palais des Beaux Arts de Charleroi (mise en scène Paul-Emile Fourny). En 2018, elle est Javotte dans Le Roi l’a dit de Léo Delibes (direction David Miller). En 2019, elle chantera notamment le rôle d’Eurydice dans Orphée aux Enfers de Jacques Offenbach.

Également passionnée de musique baroque, elle a participé au Festival Embaroquement Immédiat de Valenciennes dans lequel elle a interprété du Rameau et du Pergolèse. En 2017, elle a tenu le rôle de soprano solo dans la Passion selon Saint-Matthieu de J.S. Bach à Trinity Church de Bruxelles et s’est à nouveau produite dans la Passion selon Saint-Jean au printemps 2018 (direction Dr David Mitchell sur instruments d’époque).

Auriane se perfectionne auprès de la mezzo-soprano Viorica Cortez et de la soprano Jaël Azzaretti.

Également titulaire du Master Finance et Stratégie de Sciences Po Paris, Auriane a dirigé une entreprise de cartographie aéronautique pendant plusieurs années.


Sébastien Romignon Ercolini
Ténor

Le ténor d’origine vénitienne, Sébastien Romignon Ercolini est né à Bruxelles. C’est auprès du Conservatoire de Musique du Grand-Duché du Luxembourg, parallèlement à des études de commerce, dans la classe du baryton Louis Landuyt, que l’artiste poursuit son cursus musical complet (Premier Prix, Prix Supérieur et Prix Spécial Christiane Join en 2006).

A l’opéra, il a interprété les rôles suivants :

  • G.Rossini : Il Barbiere di Siviglia (Conte Almaviva)
  • G.Rossini : La Pietra del Paragone (Cavaliere Giocondo)
  • W.A.Mozart : Die Zauberflöte (Tamino)
  • W.A.Mozart : Die Entführung aus dem Serail (Belmonte)
  • J.Strauss : La Chauve-souris (Alfred)
  • G.Bizet : Les Pêcheurs de perles (Nadir)
  • L.Delibes : Lakmé (Gérald)
  • J.Offenbach : La Fille du Tambour-major (Griolet)
  • J.Offenbach : La Belle Hélène (Pâris)
  • J.Offenbach : Les Bavards (Roland)
  • J.Offenbach : Orphée aux enfers (Orphée, Aristée-Pluton)
  • J.Massenet : Thérèse (Armand de Clerval)
  • R.Hahn : La Colombe de Bouddha (Yamato)
  • F.Schubert : Die Verschworenen (Astolf)
  • F.Lehar : Le Pays du sourire (Souchong)

A l’oratorio, il a chanté les parties de ténor soliste dans :

  • W.A.Mozart : RequiemMesse du Couronnement K.317, Messe en Ut mineur K.427
  • G.Verdi : L’Inno delle Nazioni
  • G.Rossini : Stabat Mater, Petite messe solennelle
  • G.Puccini : Messa di gloria
  • C.Gounod : Messe de Sainte-Cécile
  • F.Schubert : Messe en Sib
  • J.Haydn : Die Schöpfungsmesse
  • A.Vivaldi : Magnificat
  • C.Orff : Carmina Burana
  • A.Bruckner : La Première Messe
  • F.B.Mendelsohn : Psaume 42
  • G.Bononcini : La Maddalena ai piedi di Cristo

Il se produit régulièrement en récital notamment de mélodies françaises, italiennes et Lieder :

  • F.Schubert : Die schöne Müllerin
  • R.Schumann : Dichterliebe
  • Ch.M.Widor : Intégrale des mélodies et duos sur les textes de Victor Hugo
  • F.Liszt : 3 sonnets de Pétrarque
  • A.de Polignac : Mélodies inédites
  • G.Fauré
  • H.Duparc
  • F.P.Tosti

Au récital, il se produit régulièrement en Belgique, au Luxembourg, en France, accompagné par les pianistes Jean-Pierre Moemaers, Yoann Héreau, Mary Olivon, Paul Montag, Marie Havaux, Philippe Beaujot.

On a pu l’entendre au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (BOZAR), à l’Opéra Royal de Wallonie (ORW – Liège), à l’Opéra Royal de Gand (Vlaamse Opera), au Théâtre Royal de Mons, dans la salle de concerts le Bijloke à Gand, au Festival de Beloeil, au Festival de musique d’Enghien, durant les Sommer Festspiele de Vienne en Autriche (Gars-am-Kamp), au Festival de Trets (Aix-en-Provence), au Palais des Beaux-Arts de Charleroi (PBA-Eden), à l’Opéra de Luxembourg, dans les grandes salles des Pays-Bas (Amsterdam, Den Haag, Amersfoort, Utrecht,…), etc.

Il chante sous la direction de Peter Van Heyghen (Les Muffatti), David Miller, Philippe Gérard (l’orchestre de la Chapelle musicale de Tournai), Robert Janssens, Eric Delson (Brussels Choral Society), Xavier Haag, Michel Van Den Bossche (l’orchestre Hainaut-Picardie), Michel Méaux, Etienne Rappe (l’orchestre Aria), Ivo Meinen, Cyril Englebert, Massimo Donadello, Ivan Parik, Cristian Orosanu, Dejan Savic,… dans des mises en scène de Laurence Dale, Daniel Donies, Jacques Taylès, Jacques Legrand, Corine et Gilles Benizio (Shirley et Dino), Stefano Giuliani et Isabelle Kabatu, Edmond Lhote, Yann Dacosta, Hervé Fabre, Thomas Delord, Karel Drgac…

2014 marque les débuts de Sébastien Romignon Ercolini dans les rôles de Belmonte (l’Enlèvement au Sérail de W.A.Mozart) à l’Opéra Royal de Wallonie et dans le rôle de Yamato (La Colombe de Bouddha de R.Hahn) en version concertante à Paris aux côtés de notament Jérôme Varnier et L’Oiseleur des Longchamps.

Depuis l’été 2008, il est le soliste invité de l’Ommegang où il partage l’affiche avec, notamment, Francis Huster, Stéphane Bern, Jacques Weber, Jean-Pierre Castaldi, Jo Lemaire, un spectacle comptant plus de 1400 figurants et mis en espace par Giles Daoust. Il a enregistré les créations musicales originales de Ernst W.Meinrath (Benedictio et Maria fa la pioggia) et les interprète lors des spectacles sur la Grand Place de Bruxelles.

Les événements musicaux :

Sortie d’un CD des enregistrements, auprès du Label Passavant (France), des mélodies de Charles-Marie Widor sur des poèmes de Victor Hugo, avec le baryton L’Oiseleur des Longchamps, accompagné par le pianiste Paul Montag.

Sortie d’un CD des enregistrements, auprès du Label Passavant (France), des mélodies inédites de Armande de Polignac accompagné par la pianiste Stéphanie Humeau avec le soprano Sabine Revault d’Allones et le baryton L’Oiseleur des Longchamps.


Bon à savoir

Théâtre Le Manège, Rue des Passages, 1, 7000 Mons
Tarif : 20 € / 18 € / 15 € (abonné) - Places non numérotées - Gratuit pour les moins de 25 ans (quota limité à 30 places) et pour les natifs de 1958 sur présentation de la carte d’identité uniquement à Visit Mons (hors Visa Mars - Quota de 10 places)
Réservations : Visit Mons - 27 Grand-Place, 7000 Mons -  065/33.55.80  info.tourisme@ville.mons.be - www.visitmons.be
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