Mendelssohn, l’éternel romantique / Vahan Mardirossian, Florian Noack

Le jeudi 26 mai 2022
  • À 20:00
Mons, Arsonic

À propos de cet événement

20 h : concert d’une heure sans pause
> 21h : After surprise (gratuit)


Vahan Mardirossian met nos artistes à l’honneur et, durant son quinquennat, nous fait redécouvrir les symphonies de Mendelssohn

Passez une soirée en compagnie du génie précoce de Mendelssohn.

Enfant prodige, Félix Mendelssohn est l’auteur de douze symphonies pour cordes composées entre 1821 et 1823. Personnalité incontournable de l’ère romantique, il a contribué à tous les genres musicaux, influencé au cours de sa brève carrière par la musique de Mozart et de Bach. La période qui suit son
mariage en 1837 est vécue comme très heureuse par le jeune compositeur, alors âgé de 28 ans, et la partition brillante du Concerto n°2 pour piano en porte la trace.

« Il est le père, nous sommes ses enfants » disait Mozart à propos de Carl Philipp Emanuel Bach. Des « Enfants », Carl Philipp Emanuel Bach en a eu beaucoup. Parmi eux, Carl Friedrich Zelter, compositeur et maitre de musique de la famille Mendelssohn. Ce n’est donc pas étonnant que les premiers œuvres du petit Felix sont marquées par le style de son grand père spirituel.

C'est entre l'âge de onze et treize ans que Mendelssohn composa ses douze symphonies pour orchestre à cordes.

Elles étaient destinées à des concerts « maison » organisées par son père dans leur belle résidence de famille fortunée, comprenant un parc et une salle de spectacle.

Il est étonnant de voir l’habilité d’un enfant de cet âge à manier la forme, l’harmonie et le sens mélodique, qui n'a rien à envier à un compositeur chevronné. Même si Mendelssohn lui-même considéra, plus tard, ces œuvres comme de simples exercices, elles démontrent la progression de son génie inventive et le fait que l'on soit en compagnie d’un grand compositeur du 19ème siècle. LÉternel Romantique qui maniait aussi bien la musique que la peinture ou les écrits a rejoint le Panthéon des Grands de son vivant. Sa vie, hélas, fut brève : il meurt à l'âge de 38 ans. 

L’écriture de son deuxième concerto pour piano correspond à des évènements qui ont participé à une poussée de romantisme dans la vie du compositeur : il l' écrit juste après son mariage avec Cécile Jeanrenaud, à l’âge de 28 ans. Adulte, Mendelssohn garde pourtant des notes juvéniles qui l’ont accompagné durant toute sa vie.

Vahan Mardirossian, direction
Florian Noack, piano

Programme :
Félix Mendelssohn-Bartholdy

  • Symphonie pour cordes n°1 en do majeur
  • Concerto pour piano n°2 en ré mineur op. 40
  • Symphonie pour cordes n°8 en ré majeur

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Captation


Vahan Mardirossian, chef d’orchestre – Piano

Après avoir passé 9 ans à la tête de l’Orchestre de Caen (2010-2019), Vahan Mardirossian est nommé Chef Principal du City Chamber Orchestra of Hongkong (CCOHK) en septembre 2019 et Directeur musical de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie (ORCW) à partir de janvier 2020. Il est également Directeur Musical de l’Orchestre National de Chambre d’Arménie (NCOA) depuis 2011.

Pianiste reconnu internationalement et chef d’orchestre, Vahan Mardirossian combine depuis plusieurs années ses deux passions en dirigeant les concertos du clavier (Bach, Haydn, Mozart, Beethoven, Grieg, Chostakovitch…). En tant que soliste, il s’est produit sous la direction de grands chefs tels que Kurt Masur, Paavo Järvi, Yutaka Sado, John Axelrod, Yuri Ahronovith… et a enregistré plusieurs disques consacrés à Schubert, Brahms, Bach, Händel, Beethoven, Tanguy, Mulsant…

La rencontre avec Kurt Masur est déterminante dans la carrière de Vahan Mardirossian. A l’invitation du Maestro, il dirige l’orchestre de Manhattan School lors d’un séminaire de direction d’orchestre à New York. Cette opportunité orientera définitivement sa carrière dans cette voie.

En 2005, Vahan Mardirossian crée l’orchestre « Maestria » avec lequel il se produit dans toute la France, dont Paris au Théâtre des Champs-Élysées et Toulouse à la Halle aux Grains.

Il est régulièrement invité à diriger des orchestres prestigieux tels que le NHK Symphony Orchestra,  le New Japan Philharmonic Orchestra, le Tokyo Philharmonic Orchestra, le Prague Philharmonic Orchestra, l’Orchestre National des Pays de Loire, l’Orchestre Symphonique de Moscou « Russian Philharmonic », l’Orchestre Sinfonica de Sanremo, le Real Orchestra Sinfonica de Sevilla, le Philharmonie Südwestfalen, l’Orchestre Colonne…

Il a collaboré avec des solistes de renommée internationale comme Ivry Gitlis, Alexander Markov, Augustin Dumay, Akiko Suwanai, Sergeï Babayan, Alexandre Kantorow, Lars Vogt, Vladimir Sverdlov-Ashkenazy, Diemut Poppen, Brigitte Engerer, Xavier Phillips, Kun Woo Paik, Richard Galliano, Viktoria Postnikova, Daishin Kashimoto, Sergueï Nakariakov, Gary Hoffmann, Alexander Chaushian, Roland Pidoux, Alexandra Soumm, Alexander Ghindin, Igor Tchetuev,  Polina Leschenko, Ashley Wass, Jean-Marc Phillips-Varjabedian, le Trio Wanderer, Jean-Claude Pennetier, Jacques Rouvier, Svetlin Roussev, Marc Coppey, Pavel Vernikov, Nicolas Dautricourt, Stéphane Béchy, Guy Touvron, Stéphanie-Marie Degand, …

Son vaste répertoire s’étend des chefs-d’œuvre baroques aux œuvres contemporaines (Tanguy, Saariaho, Rautavaara, Hersant, Dutilleux, Rihm, Kagel, Crumb, Ligeti, Mulsant, Canat de Chizy…).

Site officiel : vahanmardirossian.com
Crédit photo @ Rino Noviello


Florian Noack, piano

Imaginez une carte du monde à l’envers. Lorsqu’un tel monde est votre point de référence, les termes « obscur » et « bien connu » ne s’appliquent pas nécessairement.

De la même manière, Florian Noack (1990, Belgique) découvre le monde du répertoire pour piano. Dès l’adolescence, des compositeurs comme Alkan, Medtner, Lyapunov ont été étudiés aux côtés de Chopin et Beethoven, grâce au livre très inspirant Piano Music de Guy Sacre.

Sources d’inspiration
Par amour pour la littérature russe et des études avec le pianiste-compositeur Vassily Lobanov, Florian a développé une affinité naturelle avec l’héritage russe. Ses transcriptions pour piano, basées sur des œuvres orchestrales de Tchaïkovski, Rachmaninov et Rimsky-Korsakov, ont attiré l’attention de musiciens tels que Boris Berezovsky et Dmitri Bashkirov. « C’est une forme de créativité et d’ingéniosité qui m’oblige à aborder mon instrument différemment ; à la recherche de nouvelles textures, richesses, couleurs ou façons de combiner mes dix doigts », dit Florian. Les éloges pour l’enregistrement de ces œuvres comprennent le ECHO Klassik Award ‘Emerging Artist of the Year 2015’, le International Classical Music Award, l’Octave de la Musique, une nomination pour le Preis der Deutschen Schallplattenkritik et le Diapason d’Or of the Year 2017 .

« Virtuosité » étant un mot régulièrement associé à Florian, la presse et ses pairs le reconnaissent comme un moyen d’arriver à ses fins. Avec son interprétation et son innovation programmatique, Florian s’efforce de garder le public sur ses gardes.

« Un portrait de Prokofiev à l’image de Noack : contrasté mais authentique. Agité et lumineux. Tendre mais incisif.’ – Le Figaro

Contexte
Les expériences formatrices ont été les études avec Claudio Martinez-Mehner à la Musikhochschule de Bâle et les masterclasses de l’Académie avec les enseignements socratiques de Ferenc Rados à Prussia Cove, Cornouailles. Florian Noack a remporté de nombreux prix dont le Concours international Rachmaninov, le Concours international Robert Schumann et le Concours international de piano de Cologne.

Des invitations du monde entier renforcent sa présence dans les festivals et les salles de concert, permettant des collaborations significatives avec d’autres musiciens, chefs d’orchestre et orchestres. Florian a enregistré six CD bien reçus avec divers répertoires hors des sentiers battus et avec ses propres transcriptions pour piano.

Il a rejoint le Fratres Trio avec le violoniste Fedor Rudin (Konzertmeister du Wiener Philharmoniker) et le saxophoniste Hayrapet Arakelyan en 2016. Un intérêt particulier est le répertoire typique des années 1920 et au-delà, fusionnant le monde du jazz et du classique.

Florian Noack a été tuteur à la Musikhochschule de Cologne, enseigne à la Miami Piano Festival Academy 2020 et donne régulièrement des master classes.

floriannoack.com
Photo © Danilo Floreani


 

Bon à savoir

20 h : concert d’une heure sans pause
> 21h : After surprise

Arsonic, rue de Nimy, 138, 7000 Mons
► Tickets : 20/18/15€ - Gratuit pour les moins de 25 ans (quota limité à 20 places) - 1,25€ : Art.27 - 5€ : demandeur d’emploi
Places non numérotées
► Réservations :  MARS (Mons Arts de la Scène) - +32(0)65 39 59 39 – public@surmars.be - surmars.be / VisitMons - 27, Grand-Place, 7000 Mons - +32(0)65 33 55 80 - info.tourisme@ville.mons.be - visitmons.be

Partenariat MARS (Mons Arts de la Scène) / ORCW (Orchestre Royal de Chambre de Wallonie)




 
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