L’ORCW fête ses 60 ans au Bozar avec ses Directeurs musicaux

Le mercredi 19 décembre 2018
  • À 20:00
Bruxelles, Bozar

À propos de cet événement

Flash-back  pour clôturer l’année de ses 60 ans ! L’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie a le plaisir de retrouver les directeurs musicaux qui se sont succédés à sa tête depuis  sa résidence à Mons : Jean-Pierre Wallez (direction), Augustin Dumay (violon et direction), Jean-Paul Dessy (direction) et Frank Braley (piano). L’occasion vous est aussi donnée d’entendre une œuvre tout spécialement composée par Jean-Paul Dessy pour les 60 ans de l’Orchestre.

► Orchestre Royal de Chambre de Wallonie
Jean-Pierre Wallez, direction
Augustin Dumay, direction et violon
Jean-Paul Dessy, compositeur – Direction
Frank Braley, direction et piano

► Programme :

  • Camille Saint Saëns : Prélude « Le Déluge » / Jean-Pierre Wallez, direction – Jean-François Chamberlan, violon
  • Jean-Paul Dessy : Création – Concerto pour piano et cordes / Frank Braley, piano – Jean-Paul Dessy, direction
  • Guillaume Lekeu : Adagio / Frank Braley, direction

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  • Igor Stravinsky : Concerto en Ré / Jean-Pierre Wallez, direction
  • Ludwig van Beethoven : Romance en fa / Augustin Dumay, direction et violon
  • Maurice Ravel : Tzigane, Rhapsodie de concert pour violon et orchestre  / Augustin Dumay, violon

Avec le soutien de la Loterie Nationale.
Captation RTBF.


Jean-Pierre Wallez

Jean-Pierre Wallez
Violoniste & chef d’orchestre

Né à Lille (France), Jean-Pierre Wallez y commence ses études musicales et obtient un 1er Prix de violon au Conservatoire à l’âge de 12 ans. Poursuivant ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il reçoit un 1er Prix de violon et un 1er Prix de musique de chambre. Ce sont ensuite les compétitions internationales : 1er Prix au Concours Paganini de Gênes, lauréat du Concours International de Genève et du Concours Long-Thibaud.

Membre de la Société des Concerts du Conservatoire, du Domaine Musical puis de l’Orchestre de l’Opéra de Paris, il est de 1975 à 1977, 1er violon solo de l’Orchestre de Paris. Parallèlement à ces fonctions, il est de 1968 à 1983 le leader de l’Ensemble Instrumental de France avec lequel il parcourt le monde entier et accompagne les plus grands solistes dans les salles et festivals les plus prestigieux tout en poursuivant sa propre carrière de soliste.

Formé à la direction d’orchestre par Pierre Dervaux puis par Sergiu Celibidache, en 1978 il crée l’Ensemble Orchestral de Paris dont la saison de concerts s’inscrit immédiatement parmi les manifestations musicales les plus remarquables de la capitale et prendra très vite un essor international à travers ses nombreuses tournées, de l’Europe à l’Amérique du Sud et au Japon.

En 1986, Jean-Pierre Wallez quitte l’EOP et poursuit sa carrière de chef et de violoniste. Il devient le 1er chef invité du Sonderjyllands Symfoniorkester au Danemark, est également sollicité pour les mêmes fonctions par l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, en Belgique, de 87 à 90. En 1993, il est appelé à la direction musicale de l’Orchestre d’Örebro en Suède, de 1994 à fin 2000, il est « Chef invité principal » de l’Orchestra Ensemble Kanazawa au Japon, et de 1996 à 2002, « Premier chef invité » de l’Orchestre Pasdeloup. De 2010 à 2015 il est chef associé de l’Orchestre régional de Basse-Normandie. Il est régulièrement invité à diriger les orchestres français ainsi qu’en Italie, Danemark, Finlande, Suède, Norvège, Espagne, Portugal, Allemagne, Bulgarie, Suisse, au Japon……

Sa vie musicale est jalonnée de rencontres et collaborations avec les plus grands artistes : A. Benedetti-Michelangeli, I. Stern, H. Szeryng, J.P. Rampal, M. Rostropovitch, G. Vichnevskaia, A. Ciccolini, P. Badura-Skoda, M. André, P. Barbizet, F.J. Thiollier, B. Rigutto, Y. Menuhin, K. Te Kanawa, G. Bacquier, G. Janowitz, D. Oistrakh, M. Gendron, A. Noras…

Il a assumé la direction artistique du Festival de Musique d’Albi depuis sa création en 1974 jusqu’en 1990 et en fait un des grands lieux de la musique de chambre et de l’Opéra de Chambre (Rameau, Dauvergne, Philidor, Mozart, Britten) dont la plupart des productions ont été enregistrées et diffusées par la télévision (TF1) et leurs enregistrements discographiques ont été également primés. L’Académie d’été fut une des plus réputées de France.

Mozartien réputé, Jean-Pierre Wallez possède un très vaste répertoire tant comme violoniste que comme chef d’orchestre. Il est ouvert à tous les styles depuis Bach jusqu’aux compositeurs d’aujourd’hui et a fait de nombreuses créations. Dans le domaine de l’opéra, Mozart tient, bien entendu, une très grande place aux côtés de Rossini, Offenbach, Bizet, Berlioz, Gounod, Britten….

Jean-Pierre Wallez a enregistré pour WARNER Classics, K.617, ERATO, EMI, CBS, FORLANE, ADES, DECCA (réédités actuellement sous étiquette ACCORD/UNIVERSAL), obtenu de nombreux prix du disque et un Disque d’Or.

Il est conseiller artistique du Septembre Musical de l’Orne (France) depuis sa création en 1982.

Titulaire d’une classe de virtuosité de violon au Conservatoire Supérieur de Genève, il met également ses qualités exceptionnelles de pédagogue au service des enfants de 3 à 7 ans à travers l’association qu’il a créée, la Maison Internationale du Violon.

Jean-Pierre Wallez est Commandeur dans l’Ordre National du Mérite, Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier des Arts et Lettres et a reçu la Médaille de Vermeil de la Ville de Paris. Le Japon lui a décerné le titre de Patrimoine Vivant.


Augustin Dumay
Violoniste & chef d’orchestre

La critique internationale compare Augustin Dumay aux grands violonistes du XXe siècle, et souligne sa place particulière de “grand classique-styliste”, confirmée par ses enregistrements incontournables pour Deutsche Grammophon : l’intégrale des sonates de Beethoven avec Maria João Pires “à classer sûrement aux côtés de Grumiaux-Haskil, Menuhin-Kempff, ou Perlman-Ashkenazy” (International Piano), les trios de Brahms où “l’héritage de Milstein dans le jeu de Dumay est admirablement évident”(Gramophone), ou encore les concertos de Mozart avec la Camerata Salzburg, “sans exagération l’un des plus beaux enregistrements des concertos pour violon de Mozart jamais réalisés” (Classic CD), où il “confirme qu’il est un merveilleux interprète mozartien, comme le furent jadis Stern ou Grumiaux” (Classica).

Né dans une famille de musiciens – sa mère joue du violoncelle et du piano, et son père est violoniste amateur – Augustin Dumay prend ses premières leçons de violon à l’âge de cinq ans, après avoir assisté à un concert de Nathan Milstein. A dix ans, il entre au Conservatoire de Paris. Récompensé du premier prix à l’âge de treize ans, il donne l’année suivante son premier concert au Théâtre des Champs-Élysées, et se produit au Festival de Montreux devant Joseph Szigeti et Henryk Szeryng. Ce dernier propose alors au jeune violoniste de le remplacer pour une tournée en Amérique du Sud. À son retour, Augustin Dumay travaille à Paris avec Nathan Milstein, qui dira de lui : “Je pense qu’il prendra sa place parmi les grands violonistes de l’an 2000”. Il travaillera ensuite à Bruxelles avec Arthur Grumiaux pendant cinq ans.

Très rapidement, il devient connu du grand public en France, mais sa carrière internationale prend un véritable essor grâce à sa rencontre avec Herbert von Karajan : ce dernier, l’ayant entendu par hasard au cours d’une séance d’enregistrement dans un studio où il venait lui-même travailler, l’invite immédiatement à jouer avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin. Il enregistre ensuite pour EMI les concertos de Mendelssohn, Tchaïkovski, Saint-Saëns et Lalo.

Depuis, il se produit régulièrement avec les meilleurs orchestres du monde – Berliner Philharmoniker, National de France, Japan Philharmonic, English Chamber, London Symphony, London Philharmonic, Royal Philharmonic, Royal Concertgebouw Amsterdam, Los Angeles Philharmonic, Symphonique de Montréal, Suisse Romande, Mahler Chamber, Bayerischer Rundfunk entre autres – sous la direction de chefs tels que Alain Altinoglu, Frans Brüggen, Dennis Russell Davies, Andrew Davis, Sir Colin Davis, Stéphane Denève, Christoph von Dohnanyi, Charles Dutoit, Iván Fischer, Alan Gilbert, Gustavo Gimeno, Eivind Gullberg Jensen, Daniel Harding, Günther Herbig, Eliahu Inbal, Pietari Inkinen, Neeme Järvi, Armin Jordan, Emmanuel Krivine, Rafael Kubelík, Igor Markevitch, Kurt Masur, Marc Minkowski, Kent Nagano, Seiji Ozawa, Gintaras Rinkevičius, Gennadi Rozhdestvensky, Kurt Sanderling, Jukka-Pekka Saraste, Wolfgang Sawallisch, Lan Shui, Evgeny Svetlanov, Yuri Temirkanov, Robin Ticciati, Yan Pascal Tortelier ou David Zinman.

Parallèlement à sa carrière de violoniste, il a développé au cours des dix dernières années une intense activité de chef d’orchestre, en concert comme au disque. Il est régulièrement invité à diriger des orchestres comme l’English Chamber Orchestra, le New Jersey Symphony Orchestra, le Sinfonia Varsovia ou le New Japan Philharmonic. De 2003 à 2013, il a occupé le poste de Directeur musical de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie (Belgique), puis celui de Premier chef invité jusqu’en 2015. Depuis 2011, il est Directeur musical du Kansai Philharmonic Orchestra (Osaka, Japon). En 2015, sous sa direction, une tournée européenne a mené le KPO pour la première fois en Allemagne (Tonhalle Düsseldorf et Mozartfest Würzburg), en Suisse (Fondation Gianadda) et en Italie (Festival Pianistico Internazionale di Brescia e Bergamo).

Depuis 2004, Augustin Dumay est Maître en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Bruxelles), où il enseigne à quelques jeunes violonistes de très haut niveau, la plupart lauréats de grands concours internationaux.

Le cinéaste Gérard Corbiau (Le Maître de Musique, Farinelli) a réalisé sur lui un film portrait, Augustin Dumay, laisser une trace dans le cœur.

Sa discographie – une quarantaine d’enregistrements, la plupart récompensés par des prix prestigieux (Gramophone Awards, Audiophile Audition, Preis der deutschen Schallplattenkritik, Grand Prix du Disque, The Record Academy Award) – est disponible chez Warner, Deutsche Grammophon et Onyx Classics.

Pour Onyx, il a enregistré deux CD à la tête du Kansai Philharmonic Orchestra, et, avec le pianiste Louis Lortie, les albums Franck & Strauss Violin Sonatas, par “l’un des grands violonistes d’aujourd’hui” (The Strad) et Brahms Sonatas, “un immense bonheur” (La Presse, Montréal). Après un double CD présentant trois aspects de sa vie de musicien – soliste, chef d’orchestre et chambriste, avec le Concerto pour violon et la Symphonie n° 8 de Beethoven, ainsi que le Sextuor à cordes n° 1 de Brahms – son dernier enregistrement, paru en mai 2016, est consacré au Concerto n° 2 de Bartók avec l’Orchestre symphonique de Montréal dirigé par Kent Nagano.

Site : Augustin Dumay


Jean-Paul Dessy
Compositeur, chef d’orchestre et violoncelliste

 Compositeur, chef d’orchestre et violoncelliste, Jean-Paul Dessy est également titulaire d’une maîtrise en philosophie et lettres. Il a dirigé plus de cent vingt créations mondiales et enregistré plus de cinquante CD de musique classique contemporaine, recevant de multiples récompenses (Le Choc du Monde de la Musique et de Classica, les cinq étoiles de BBC Magazine, etc.).

Compositeur de musique symphonique, musique de chambre et musique électronique, il crée celle de l’opéra Kilda, l’île des hommes-oiseaux, qu’il dirige lors de l’ouverture du Festival d’Edimbourg en 2009. Sa pièce L’ombre du son a reçu le prix Paul Gilson des Radios Publiques de Langue Française. Auteur de nombreuses musiques de scène, il écrit pour Jacques Lasalle, Denis Marleau, Anne-Laure Liégeois, David Géry, Lorent Wanson ou Frédéric Dussenne, pour des chorégraphes tels que Carolyn Carlson, Frédéric Flamand ou Nicole Mossoux, pour les films et les défilés du styliste Hussein Chalayan ou encore pour les Levers de soleil de Bartabas.

Le Chant du Monde/Harmonia Mundi a publié deux CD consacrés à ses compositions : The Present’s presents et Prophètes pour violoncelle seul, dont il est également l’interprète. Son univers s’arrime tant à son parcours classique qu’aux chemins de traverse qu’il a beaucoup arpentés (rock et électro). Jean-Paul Dessy inscrit sa recherche musicale dans le champ du sacré : le concert comme liturgie, la pratique instrumentale comme voie de méditation, la composition comme lieu de prophétie, le son comme révélation.


Frank Braley
Piano
Directeur Musical de l’ORCW

 

Frank Braley n’a que 22 ans lorsqu’il se présente pour la première fois à un concours international : le prestigieux Concours Reine Elisabeth de Belgique 1991, dont il remporte le Premier Grand Prix et le Prix du Public. Le public et la presse s’accordent d’emblée à reconnaître en lui un «grand» lauréat, aux qualités musicales et poétiques exceptionnelles.

Cette notoriété lui ouvrira la porte des plus grandes salles dans le monde entier. Il se produit avec l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, le Philharmonique de Radio-France, l’Ensemble Orchestral de Paris, les Orchestres de Bordeaux, Lille, Montpellier et Toulouse, l’Orchestre National de Belgique, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, le Rotterdam Philharmonic, l’Orchestre de la Radio de Berlin, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le London Philharmonic, le BBC Wales Orchestra, le Royal National Scottish Orchestra, le Göteborg Symphony Orchestra, l’Orchestre Royal de Copenhague, les Orchestres de la Suisse Romande et de la Suisse Italienne, le Tokyo Philharmonic, le Boston Symphony Orchestra, le Baltimore Symphony Orchestra, le Seattle Symphony Orchestra, le Los Angeles Philharmonic Orchestra… Il joue sous la baguette de chefs comme Charles Dutoit, Armin Jordan, Eliahu Inbal, Kurt Masur, Sir Yehudi Menuhin et Yutaka Sado, entre autres.

Frank Braley est Professeur au Conservatoire de Paris depuis septembre 2011, et Directeur Musical de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie depuis 2014.

Outre son activité régulière de soliste, il se passionne pour la musique de chambre.  Il a pour
partenaires réguliers Roel Dieltiens et l’Ensemble Explorations, Maria João Pires, Augustin Dumay, Emmanuel Pahud, Renaud et Gautier Capuçon, Paul Meyer, Gérard Caussé, Eric Le Sage, Mischa Maïsky, Yuri Bashmet…

Frank Braley s’enthousiasme aussi pour des projets originaux. Il a notamment participé à une intégrale des sonates de Beethoven, donnée en 2004 au festival de La Roque d’Anthéron, à Paris, à Rome et au Brésil, et reprise en 2005 à Bilbao, Lisbonne et Tokyo.

Sa discographie,  saluée par de nombreux prix (Diapason d’OrChoc du Monde de la Musique, «Recording of the month» de Gramophone), est disponible chez Harmonia Mundi, BMG, Virgin Classics et Erato.

© Fabien Monthubert

Bon à savoir

► Bozar, Rue Ravenstein, 23, 1000 Bruxelles

► Infos et réservations : www.bozar.be
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