Festival Musique & Culture de Colmar / Frank Braley & Nathanaël Gouin

Le mercredi 10 avril 2019
  • À 20:30
Colmar (FR), église Saint-Matthieu

À propos de cet événement

Pour ce second concert dans le cadre du  Festival Musique et culture de Colmar, l’orchestre accompagne deux virtuoses du piano, Frank Braley et Nathanaël Gouin. Nathanaêl Gouin figure parmi les jeunes pianistes les plus prometteurs de sa génération et est devenu un soliste et un musicien chambriste très recherché. Son premier CD récital,  « Liszt Macabre », paru chez Mirare, a suscité des réactions enthousiastes des critiques. Ce sont également des oeuvres de Liszt qu’il interprète avec l’orchestre, tandis que Frank Braley rejoindra le clavier pour le concerto de Bloch.

Avec :
Frank Braley, direction et piano
Nathanaël Gouin, piano

Programme :

  • Ernest Bloch : Concerto Grosso n°1 pour piano et cordes / Frank Braley, piano
  • Franz Liszt : Malédiction pour piano et cordes /  Nathanaël Gouin, piano
  • Carl Nielsen : Suite pour cordes, op.1
  • Franz Liszt : Rhapsodie Espagnole  (Transcription pour piano et cordes M. Petukhov) / Nathanaël Gouin, piano

Frank Braleydirection et piano

Frank Braley commence l’étude du piano à l’âge de quatre ans avec sa mère. À dix ans, il donne son premier concert avec l’Orchestre philharmonique de Radio France. Il poursuit ensuite des études normales et obtient son bac à l’âge de dix-sept ans. Il entreprend alors des études scientifiques à l’université avant d’opter en faveur de la musique : à dix-huit ans, il entre au Conservatoire de Paris où il travaille avec Pascal Devoyon, Christian Ivaldi et Jacques Rouvier. Il obtient le premier prix de piano et de musique de chambre.

En 1991, il obtient le premier prix et le prix du public du Concours musical international Reine Élisabeth de Belgique. Dès lors sa carrière est lancée. Il voyage et joue dans le monde entier sous la baguette de chefs d’orchestres comme Charles Dutoit, Marek Janowski, Armin Jordan ou Kurt Masur. Il se produit également en chambriste ou lors de récitals avec des artistes comme Éric Le Sage, Mischa Maisky, Emmanuel Pahud ou Maria João Pires. Il est l’invité chaque année des grands festivals : La Roque-d’Anthéron, Périgord Noir, Le Violon sur le Sable, etc. Il est féru de littérature et aime énormément le jazz.

En avril 2007, il interprète le Concerto en sol de Maurice Ravel avec l’Orchestre français des jeunes, sous la direction de Jean-Claude Casadesus, à l’Auditorium de Dijon, au Théâtre des Champs-Élysées de Paris, à La Rochelle (La Coursive) et à l’Opéra de Vichy.

Frank Braley joue le plus souvent en musique de chambre avec Renaud Capuçon et Gautier Capuçon. Un enregistrement des dix sonates pour violon et piano de Beethoven sort en 2010.

Depuis septembre 2011, Frank Braley est Professeur au Conservatoire de Paris.

Fin 2012, l’Orchestre royal de chambre de Wallonie annonce qu’il prendra, durant la saison 2013-14, la succession d’Augustin Dumay comme directeur musical de cette formation. Il entend non seulement diriger du clavier dans des concerti pour piano dont il assumera la partie soliste, mais aussi prendre en main une bonne partie de la direction orchestrale et explorer la musique de chambre avec les solistes de chaque pupitre, durant son mandat.

En mai-juin 2013, il est membre du jury durant toute la session (des éliminatoires aux épreuves finales) du Concours musical international Reine-Élisabeth-de-Belgique à Flagey et au Palais des Beaux-Arts.

Depuis janvier 2014, Frank Braley est directeur musical de l’Orchestre royal de chambre de Wallonie.

En octobre 2015, il est membre du jury du Concours piano Long-Thibaud-Crespin.


 

 

Nathanaël Gouin, piano

Paru chez Mirare en septembre 2017, le premier disque récital de Nathanaël Gouin, Liszt Macabre, n’a pas manqué de susciter des réactions enthousiastes des critiques. Pour Diapason, « Liszt Macabre se signale autant par la pertinence du programme que la perfection de la réalisation » alors que, selon Classica (qui lui décerne un Choc), « loin d’effrayer Nathanael Gouin, ce funèbre registre lui permet d’exprimer tout son talent, lumineux ! ».

Incontestablement, Nathanaël Gouin figure parmi les jeunes pianistes les plus prometteurs de sa génération. Lors de sa résidence à la Chapelle Musicale Reine Elizabeth de Belgique, il reçoit le soutien Maria João Pires, qui le présente au public dans le cadre du projet Partitura, concept réunissant différentes générations de musiciens dans le partage de la scène, avec une importante tournée au Japon.

C’est en 2016 que paraît l’enregistrement du Concerto pour piano et orchestre d’Edouard Lalo avec le Philharmonique de Liège placé sous la direction de Jean-Jacques Kantorow (Label Outhere), disque qui reçoit les meilleures critiques. Déjà, le magazine Classica le classe parmi les pianistes à suivre de la jeune génération.

Nathanaël Gouin est devenu un soliste et musicien chambriste recherché, se produisant en Europe, en Asie, ou encore aux États-Unis. Il est invité dans des salles prestigieuses telles que la grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris et la Cité de la musique à Paris, La Seine Musicale à Boulogne-Billancourt, la Salle Rameau à Lyon, Bozar et la Salle Flagey à Bruxelles, sans oublier des festivals tels que ceux de La Roque d’Anthéron, de Radio France et Montpellier, ou encore Les Flâneries musicales de Reims, Piano aux Jacobins à Toulouse, Les Folles Journées à Nantes, au Japon et à Ekaterinbourg, en attendant la Salle Bourgie à Montréal et la nouvelle Scala de Paris.

Dans le domaine du concerto, Nathanaël Gouin cultive un répertoire large et curieux, ce qui lui vaut des collaborations stimulantes avec de nombreuses formations : le Philharmonique de Liège, l’ensemble Les Siècles, Le New Japan Philharmonic, l’Orchestre National d’Île-de-France, le Brussels Philharmonic, le Sinfonia Varsovia, ou encore le Chœur de Radio France. La musique de chambre est évidemment très présente dans sa vie artistique et il a le bonheur de côtoyer de grands interprètes tels que Augustin Dumay, Gary Hoffman, Jean-Claude Pennetier, Michel Dalberto, José Van Dam ou Jerome Pernoo.Il a également fondé un duo piano-violon avec Guillaume Chilemme, dont les enregistrements Ravel Canal, et Schubert ont été remarqués. 

Nathanaël Gouin commence l’étude du piano et du violon à l’âge de 3 ans. Formé au Conservatoire de Toulouse et de Paris, à la Juilliard School de New York, mais également aux Hochschulen für Musik de Fribourg-en-Brisgau et de Munich ainsi qu’à l’Académie Musicale de Villecroze, sans oublier la Chapelle Reine Elisabeth. Il a également reçu les conseils de grands musiciens tels que Jean-Claude Pennetier, Michel Beroff, Louis Lortie, Avedis Kouyoumdian, Denis  Pascal, Rena Shereshevskaya ou encore Dimitri Bashkirov.

Lauréat de nombreux concours internationaux, tel que le Concours Johannes Brahms à Pörtschach en Autriche (Premier Prix), le Concours de duos de Suède (Premier Prix), ou encore le Concours de Musique de chambre de Lyon, il est de plus lauréat de la Fondation d’entreprise Banque Populaire et de la Fondation Meyer, et résident à la Fondation Singer Polignac au sein du Quatuor Brahma.


 

 

Bon à savoir

Église Saint Matthieu, 3 Grand’Rue, 68000 Colmar, France
Infos et réservations : Office de Tourisme de Colmar, Place Unterlinden, 68000 Colmar - info@tourisme-colmar.com Tél : +33 (0)3 89 20 68 92 - www.printemps-colmar.com
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