« An American Songbook » à l’Abbaye du Val-Dieu

Le vendredi 22 juin 2018
  • À 20:00
Aubel, Abbaye du Val-Dieu

À propos de cet événement

Le Festival « Concerts du Printemps » attire chaque année à l’Abbaye du Val-Dieu, au coeur du pays de Herve, un public mélomane friand de découvertes musicales et de rencontres artistiques de haut niveau. Il accueillera cette année un alliage qui sort de l’ordinaire. Les cordes de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, la soprano classique Julie Mossay, le saxophoniste de jazz Steve Houben, le trio de la pianiste Nathalie Loriers s’associeront pour revisiter un florilège des meilleures chansons américaines, dans des arrangements inédits de Michel Herr.

La création de ce projet date de mai 2014.

Populaires et savantes à la fois, les chansons américaines ont conquis le monde dès le début du 20ème siècle et ont connu un rayonnement considérable jusqu’à nos jours.

Qu’elles soient issues du répertoire d’artistes connus, de comédies musicales de Broadway, de films ou de la plume de jazzmen, elles font partie de notre héritage musical.

Certaines, par leur richesse mélodique et harmonique, par l’histoire qu’elles racontent ou l’intensité de l’interprétation qui en a été donnée, ont conservé toute leur force et leur beauté. De Gershwin à Cole Porter, de Duke Ellington à Joni Mitchell, elles sont vues par certains comme un des derniers âges d’or de la mélodie.

Grâce à l’expression de personnalités fortes, ces chansons se voient en outre insuffler une vie nouvelle par les musiciens de jazz, qui les transcendent et se les approprient comme autant de « canevas-tremplins » pour leurs improvisations.

Illuminée par la voix sensible et lumineuse de la soprano Julie Mossay, c’est une sélection des plus attachantes chansons américaines qui est proposée dans ce projet, porté également par quelques-uns des solistes de jazz les plus renommés en Belgique. Le tout paré d’arrangements somptueux, qui portent la griffe très personnelle de Michel Herr. Passages virtuoses, ré-harmonisations subtiles, contrechants d’un lyrisme qui n’a rien à envier aux mélodies originales, apport de matériaux musicaux personnels, tout concourt à faire vivre à l’auditeur une expérience chaleureuse et passionnante.

Cette formule fait se rencontrer avec bonheur le meilleur de la musique populaire américaine, le jazz et la musique classique.

Avec :
Orchestre Royal de Chambre de Wallonie
Frank Braley, direction
Steve Houben, saxophone alto
Julie Mossay, soprano
Nathalie Loriers Trio (Nathalie Loriers, piano – Sam Gerstmans, contrebasse – Rick Hollander, batterie)
Arrangements : Michel Herr

 

Programme : Standards du jazz américain, de Gershwin à Cole Porter, de Duke Ellington à Joni Mitchell

  • The Man I Love (George / Ira Gershwin)
  • The nearness of you (Hoagy Carmichael / Ned Washington)
  • Prelude to a kiss (Duke Ellington / Irving Gordon / Irving Mills)
  • I didn’t know what time it was (Richard Rodgers / Lorenz Hart)
  • For all we know (J. Fred Coots / Sam M. Lewis)
  • The way you look tonight (Jerome Kern / Dorothy  Fields)
  • Close to you (Burt Bacharach / Hal David)
  • Blame it on my youth (Oscar Levant / Edward Heyman)
  • A case of you (Joni Mitchell)
  • Just one of those things (Cole Porter)
  • Over the Rainbow (Harold Arlen / E.Y. Harburg)

 

Captation RTBF – MUSIQ’3


© Etienne Plumer


Frank Braley 
Piano
Directeur Musical de l’ORCW

Frank Braley n’a que 22 ans lorsqu’il se présente pour la première fois à un concours international : le prestigieux Concours Reine Elisabeth de Belgique 1991, dont il remporte le Premier Grand Prix et le Prix du Public. Le public et la presse s’accordent d’emblée à reconnaître en lui un «grand» lauréat, aux qualités musicales et poétiques exceptionnelles.

Cette notoriété lui ouvrira la porte des plus grandes salles dans le monde entier. Il se produit avec l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de France, le Philharmonique de Radio-France, l’Ensemble Orchestral de Paris, les Orchestres de Bordeaux, Lille, Montpellier et Toulouse, l’Orchestre National de Belgique, l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège, le Rotterdam Philharmonic, l’Orchestre de la Radio de Berlin, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le London Philharmonic, le BBC Wales Orchestra, le Royal National Scottish Orchestra, le Göteborg Symphony Orchestra, l’Orchestre Royal de Copenhague, les Orchestres de la Suisse Romande et de la Suisse Italienne, le Tokyo Philharmonic, le Boston Symphony Orchestra, le Baltimore Symphony Orchestra, le Seattle Symphony Orchestra, le Los Angeles Philharmonic Orchestra… Il joue sous la baguette de chefs comme Charles Dutoit, Armin Jordan, Eliahu Inbal, Kurt Masur, Sir Yehudi Menuhin et Yutaka Sado, entre autres.

Frank Braley est Professeur au Conservatoire de Paris depuis septembre 2011, et Directeur Musical de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie depuis 2014.

Outre son activité régulière de soliste, il se passionne pour la musique de chambre.  Il a pour
partenaires réguliers Roel Dieltiens et l’Ensemble Explorations, Maria João Pires, Augustin Dumay, Emmanuel Pahud, Renaud et Gautier Capuçon, Paul Meyer, Gérard Caussé, Eric Le Sage, Mischa Maïsky, Yuri Bashmet…

Frank Braley s’enthousiasme aussi pour des projets originaux. Il a notamment participé à une intégrale des sonates de Beethoven, donnée en 2004 au festival de La Roque d’Anthéron, à Paris, à Rome et au Brésil, et reprise en 2005 à Bilbao, Lisbonne et Tokyo.

Sa discographie,  saluée par de nombreux prix (Diapason d’OrChoc du Monde de la Musique, «Recording of the month» de Gramophone), est disponible chez Harmonia Mundi, BMG, Virgin Classics et Erato.

© Fabien Monthubert


Steve Houben, saxophone

Né en 1950 dans une famille de musiciens, Steve Houben apprend la flûte traversière avant de se tourner vers le saxophone et le jazz sous l’influence d’un membre célèbre de sa famille : Jacques Pelzer.

Au milieu des années 70, il suit les cours au Berklee College of Music de Boston, et à son retour, crée avec le compositeur-pédagogue Henri Pousseur le Séminaire de Jazz au Conservatoire de Liège, une des premières écoles de jazz en Europe.

Pendant cette période, il tourne en Europe avec des musiciens américains et forme les groupes Solstice, puis Mauve Traffic avec Bill Frisell, Greg Badolato, Kermit Driscoll, Michel Herr et Vinnie Johnson avec lesquels il enregistre l’album « Oh Boy » – MD).

On le verra aussi aux côtés d’artistes légendaires tels que Chet Baker, Lee Konitz, Gerry Mulligan, Clark Terry, Toots Thielemans, Philip Catherine etc…

 

Compositeur, arrangeur et musicien free-lance, il a enregistré de nombreux albums (« Steve Houben+Strings« , Steve Houben trio, « City of Glass » (B. Sharp 071), avec Charles Loos et Maurane, « HLM« , avec Ali Ryerson, « Vagabondages« , « Steve Houben & Michel Herr rencontrent Curtis Lundy & Kenny Washington » avec le chanteur brésilien Marito Correa et Michel Herr, « O Brilho Do Sol » avec Jacques Pirotton et Stephan Pougin « We can’t stop loving you« , Steve Houben quartet « Blue Circumstances« , « Steve Houben invite… : ’94 année Sax  »  pour l’année Adolphe Sax en 1994, « Friends Meeting » avec le trio Midnight…

Artiste éclectique, Steve Houben a multiplié les expériences musicales les plus variées, du groupe « fusion » (Cocodrilo) à la musique contemporaine avec le pianiste Boyan Vodenitcharov et le compositeur Stéphane Collin.  On l’a également vu au sein du groupe belgo-tunisien « Anfass » ou du groupe de musique traditionnelle européenne « Panta Rhei » dont il est fondateur.

De 1979 à 2012 Steve Houben est professeur de saxophone au sein de la section jazz du Conservatoire royal de Bruxelles.

Elu meilleur saxophoniste alto et meilleur flûtiste belge dans le référendum organisé conjointement par la RTBF et la VRT en 1998, Il reçoit le Django d’or en 2000.

Sa musicalité, son sens de l’improvisation et du swing, sa créativité sans cesse renouvelée, font de Steve Houben un artiste connu et reconnu sur le plan international et une figure emblématique du jazz belge. Il a terminé sa carrière pédagogique au poste de directeur du Conservatoire royal de Liège (2012-2015)

Depuis 2010, Steve Houben est membre de l’Académie royale de Belgique.

Il poursuit aujourd’hui pour divers projets, une carrière de musicien, de compositeur et de conférencier.

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Julie Mossay, soprano

Julie Mossay étudie avec Madame Christiane Stutzmann au conservatoire de Nancy où elle a obtenu sa médaille d’or et son diplôme de concert. Elle a commencé sa formation en chant et art lyrique au Conservatoire de Verviers (Belgique) avec Annie Frantz.

Elle intègre ensuite le Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles dans la classe de Marcel Vanaud où elle obtient son Premier prix de chant et d’opéra. Julie Mossay est lauréate des Concours Dexia et Jacques Dôme.

La jeune soprano a débuté sa carrière en 2005 à l’Opéra Royal de Wallonie de Liège dans le rôle de Barena (Jenufa de Janacek) et dans Der Freischütz de Weber. Elle se produit à l’Abbaye de la Cambre (Bruxelles) dans Israël en Egypte de Haendel avec l’Orchestre Mozan. Elle interprète Barberine (Le Nozze di Figaro) en France et aux Pays-Bas sous la direction d’Eric Lenderhandler et Paolo Gatto, et joue Kate Mullins dans Titanic à l’Opéra Royal de Wallonie de Liège.

Julie Mossay se produit également à l’automne 2006 à Lille dans Barberine et dans Denise (Véronique de Messager) à l’Opéra National de Lorraine de Nancy (hiver 2006/2007). Julie est aussi apparue en Belgique et en France pour des concerts de musique sacrée et baroque (Caccini/Carissimi/Frescobaldi aux Nancyphonies, juillet 2007) et de mélodies.

À l’automne 2007, elle intègre l’Opéra studio des Flandres à Gand et interprétera à l’Opéra des Flandres plusieurs ouvrages avec des metteurs en scène connus tel que Vincent Boussard… Parallèlement, le calendrier de la soprano s’enrichit de projets nombreux et variés : Papagena dans La Flûte Enchantée sous la direction de Jean-Yves Ossonce à Tours (printemps 2008).

Julie a débuté sa saison 2008/2009 en interprétant le rôle d’Omphale dans Les Travaux d’Hercule de Claude Terrasse à l’Opéra de Metz (octobre/novembre 2008) et elle est la soliste d’un concert Mozart à Nancy (mai 2009). Elle interprète la symphonie n° 4 de Malher avec le Symfonieorkest Vlaanderen à Bruxelles et en Hollande.

Sa saison 2009/2010 comprend plusieurs débuts sur des scènes importantes et dans de nouveaux ouvrages pour elle : Poussette de Manon pour Angers-Nantes Opéra (septembre/octobre 2009), Noémie dans Cendrillon à l’Opéra de Marseille (décembre 2009/janvier 2010), Serpina de La Serva Padrona avec l’Ensemble Leporello à travers la Flandre (février/mars 2010), puis Pedro dans Don Quichotte de Massenet sous la direction de Marc Minkowski et avec José Van Dam (qui fera à cette occasion ses adieux à la scène).

Julie chante aussi Gianetta dans une nouvelle production de L’Elisir d’Amore à Saint-Etienne, Rouen puis Limoges en février/mars et octobre 2011.

Elle intègre la chapelle musicale Reine Elisabeth en 2011 où elle travaille avec José Van Dam et Jocelyn Dienst. Ensuite, elle a chanté Frasquita dans Carmen pour l’ouverture de l’opéra de Muscat (principauté d’Oman) sous la direction de Patrick Fournillier. Elle chante Ida dans Die Fledermaus à la monnaie en décembre 2012 puisdans Manon Lescaut également à la monnaie.

Son répertoire de musique sacrée s’enrichit avec la Messe en ut de Mozart et La Création de Haydn à Liège.

Elle interprète le rôle de Thérèse dans Les Mamelles de Tirésias à Aix en Provence et à La Monnaie en janvier 2014.

Elle fait ses débuts dans le rôle de Nadia de La Veuve joyeuse à l’opéra de Lausanne en janvier 2015.

Parmi ses projets : Le Messie de Handel, Der hirt auf dem felsen de Schubert, concert Haendel, Monteverdi avec le groupe Chiaroscuro et un concert Rachmaninov avec le Brussel Philharmonique.


Nathalie Loriers, piano

Née en 1966 à Namur (Belgique), Nathalie Loriers reçoit d’abord une formation musicale classique avant de s’intéresser rapidement au jazz.
Elle obtient en 1990 un premier prix de piano jazz et d’harmonie jazz au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles.

En peu de temps, elle réussit à s’établir au premier rang des musiciens de jazz belge.
Elle gagne de nombreux prix : « Meilleur jeune talent » de l’Association Belge des Critiques de Jazz (1989), « Meilleur Jeune Soliste » au Brussels Jazz Rally (1990), 1er prix au Concours des Radios Publiques des Pays de Langue Française (CRLPF) – avec son groupe composé de Kurt van Herck, sax, Philippe Aerts, contrebasse et Mimi Verderame, batterie (1991) – Django d’or belge et meilleure pianiste du « Jazz Pool 99 » de la VRT (1999), Euro Django et prix Bobby Jaspar par le jury de l’Académie du Jazz de Paris (2000), 1er prix du concours de composition de la Sabam avec « Canzoncina » (2011)…

Du duo à l’octuor, Nathalie Loriers collabore avec  Philippe Aerts (contrebasse), Kurt van Herck (sax), Mimi Verderame (batterie), Lee Konitz (saxophone), Al Levitt (batterie), Cameron Brown (contrebasse), Rick Hollander (batterie), Jeroen Van Herzeele (saxophone), Hans Van Oosterhout (batterie), Sal La Rocca (contrebasse), Frank Vaganée (saxophone), Kurt Van Herck (saxophone), Laurent Blondiau (trompette), Yadh Elyes (oud), Gianluigi Trovesi (clarinettes), Joêl Allouche (percussions), Tony Overwater (contrebasse et viole de gambe électrique), Karim Baggili (oud), Joost Van Schaik (batterie), le Spiegel String Quartet, Igor Semenoff et Stefan Willems (violon), Aurélie Entringer (alto) et Jan Sciffer (violoncelle).

Avec ses complices, Nathalie Lorries participe à de nombreux festivals belges et internationaux : Festival International de Jazz Middelheim, Audi Jazz Festival, Festival International de Jazz de Montréal, le 1er Euro-Arabe Jazz Festival (en Syrie et Jordanie),  Festival de Jazz de Liège, Gaume Jazz festival, Brussels Jazz Marathon, Jazzmiddelheim, Foire de Paris, Festival de Coutances (France), Festival de Braga (Portugal), Festival de Munster (Allemagne), Festival de Bath (Angleterre), Chivas festival (Brésil), Jazz Sous Les Pommiers (France), Feldkirch Festival (Autriche), The Cutting Room (New York), North Sea Jazz Festival (Pays-Bas), Dublin Jazz Week (Irlande)… au Japon (Tokyo et Osaka), au Canada…

Ses enregistrements sont très remarqués : « Nymphéas » (avec  Kurt van Herck, sax, Philippe Aerts, contrebasse et Mimi Verderame, batterie) – « Discoveries » (avec Lee Konitz, Al Levitt et Philippe Aerts) – « Dance or die » (avec Cameron Brown, contrebasse, Rick Hollander, batterie et Jeroen Van Herzeele, saxophone) – « Walking through walls … walking along walls » et « Silent Spring » (avec Hans Van Oosterhout, batterie et Sal La Rocca, contrebasse) – « Tombouctou » (avec Frank Vaganée, sax, Kurt Van Herck, sax et Laurent Blondiau, trompette) – « Moments d’éternité » (avec Philippe Aerts, contrebasse, Joost Van Schaik, batterie, Igor Semenoff et Stefan Willems, violon, Aurélie Entringer, alto et Jan Sciffer, violoncelle) et récompensés par de nombreux prix : 4 étoiles et « Choc » chez Jazzman, 4 étoiles dans Stage Magazine, premier CD Jazz en Flandre, meilleur disque de l’année par Radio Klara VRT…

Durant toute sa carrière, Nathalie Loriers a collaboré en tant que sidewoman avec de nombreux musiciens : Philip Catherine, Toots Thielemans, Jacques Pelzer, Steve Houben, Christian Escoudé, David Linx, Diederik Wissels, Aldo Romano, Charlie Mariano…
Depuis 2002, elle participe au Big Band Européen avec des solistes et des chefs d’ orchestre teld que Bob Mintzer, Gianluigi Trovesi, Kenny Wheeler,… et est la pianiste du Brussels Jazz Orchestra (BJO).

Parallèlement à sa carrière de musicienne, Nathalie Loriers enseigne le piano jazz depuis 1994 au Conservatoire Royal de Bruxelles, ainsi que dans différentes académies de musique de la communauté française de Belgique.
Depuis de nombreuses années, elle donne également des cours à l’ Académie internationale d’été de Libramont.

Site : Nathalie Loriers


Sam Gerstmans, contrebasse

Sam Gerstmans est né à Liège en 1978 dans une famille de musiciens (son père est violoniste). A six ans, il étudie le violon, à huit, la trompette. C’est néanmoins la basse électrique qui l’attire en 1995 afin d’accompagner ses amis teenagers. Il peaufine ses connaissances au Jazz Studio d’Anvers puis au Conservatoire Royal de Bruxelles avec Michel Hatzigeorgiou. Immergé dans le jazz au contact de ses professeurs et d’autres élèves, il passe à la contrebasse en septembre 2000 sous la tutelle de Jean-Louis Rassinfosse.

Très rapidement, il accède au statut professionnel en même temps que les liégeois Pascal Mohy (p), Quentin Liégeois (g) et Grégory Houben (tp). C’est en leur compagnie qu’il se révèle au cours des jam sessions qui clôturent le festival « Jazz à Liège », jouant entre autres avec Roy Hargrove (tp) (2001).

Sam est sans doute le contrebassiste le plus actif de la nouvelle génération. Fidèle compagnon de Pascal Mohy dans les rythmiques, il a accompagné la chanteuse Chrystel Wauthier et la plupart des grands solistes belges comme Steve Houben (as, fl), Fabrice Alleman (sax), Michel Herr (p, notamment dans son nonette), Richard Rousselet (tp), Gino Lattuca (tp), Jan de Haas (drs), Kurt Van Herck (sax), Xavier Rogé (drs), Ivan Paduart (p) avec le saxophoniste américain Rick Margitza, etc…

Il est aujourd’hui le compagnon d’aventures de Phil Abraham (tb) dans son trio et du saxophoniste Manuel Hermia (fl, as, ss).

Avec Greg Houben, il a joué au Vietnam, en France et au Maroc ; il a tourné en Suisse avec Gilles Repond (tb).

Il se présente aussi à la tête de son propre quartette, dans lequel on trouve le brillant jeune trompettiste français Fabien Mary.


Rick Hollander, batterie

Rick Hollander, né en 1956 à Detroit (USA), a commencé à jouer de la batterie à l’âge de 9 ans. Il a étudié en privé avec Gene Stewart et Roy Brooks et ensuite à l’Oakland Community College pour des cours de solfège, de piano et de composition.

Rick Hollander a déménagé à New York en 1979 et en Europe en 1987Il a acquis une vaste expérience de travail et des enregistrements grâce à des grands du jazz tels que Woody Shaw, CameronBrown, Arnett Cobb, Roy Hargrove, Bob Mover, Mark Murphy, Rufus Reid, Steve Grossman, Robin Eubanks, Tim Hagans, WalterLang et bien d’autres encore. Il est également le leader de son propre groupe pendant plus de huit ans.


Michel Herr, pianiste, compositeur, arrangeur

Michel Herr est né à Bruxelles en 1949. Pianiste et compositeur/arrangeur de jazz et de musiques de films.

En tant que pianiste, d’abord, Michel Herr a joué avec des solistes de jazz de renom international : Joe Henderson, Archie Shepp, Chet Baker, Joe Lovano, Charlie Mariano, Johnny Griffin, Slide Hampton, Art Farmer, Lee Konitz, Bill Frisell, John Abercrombie, Billy Hart, Philip Catherine, Daniel Humair, Aldo Romano, Palle Danielsson, Norma Winstone, Riccardo Del Fra, Richard Galliano, François Jeanneau, Paolo Fresu, etc…, ainsi que la crème des musiciens de la scène belge, e.a. : Steve Houben, Fabrice Alleman, Bert Joris, Phil Abraham, etc…

Il s’est produit pendant de nombreuses années avec l’harmoniciste Toots Thielemans. Il l’a accompagné dans le monde entier.

Mais Michel Herr n’a pas été qu’un acompagnateur ; il a aussi été leader de divers groupes, du trio au big band, au sein desquels il présente ses nombreuses compositions. Il reçoit le Prix Sax en ‘89 pour son CD en trio Intuitions. Il a également dirigé le Michel Herr European Quintet et une formule qui allie ce quintette à un quatuor à cordes, ainsi qu’un nonette baptisé Life Lines, avec quelques-uns des jazzmen belges les plus cotés.

Il est aussi un compositeur/arrangeur de réputation internationale, tant dans le monde du jazz que dans celui du cinéma et de la télévision.

Il obtient le Prix de Composition jazz de Monaco en 1988. Il a écrit pour divers big bands internationaux (WDR, NDR, ACT Big Band, Brussels Jazz Orchestra, Metropole Orchestra etc…). Il est l’auteur de musiques pour des téléfilms et pour le cinéma (Just Friends de Marc-Henri Wajnberg, avec la participation d’Archie Shepp). Il a écrit des compositions et arrangements pour de multiples projets, solistes et orchestres.

En 1998, il est élu au Hall of Fame pour l’ensemble de sa carrière par les critiques belges de jazz.

2008 voit la parution d’un double abum de ses compositions avec le Brussels Jazz Orchestra, intitulé « The Music of Michel Herr ». Diverses collaborations avec cet orchestre se sont succédées au fil des années : avec le chanteur David Linx, ainsi que pour le programme « Graphicology » (jazz et BD) et le projet « We have a dream » avec la chanteuse sud-africaine Tutu Puoane (2017/2018).

Par ailleurs, maintenant focalisé sur l’écriture, il est fréquemment sollicité pour écrire des compositions et arrangements qui associent musiciens de jazz et orchestres classiques : en Suisse, il arrange « Colors of time », (une suite de Thierry Lang) pour chœur et l’orchestre de chambre fribourgeois. En 2017, il signe des compositions et arrangements  pour l’album du saxophoniste Fabrice Alleman « Udiverse «  (30 musiciens).

Il a collaboré avec l’ORCW pour le projet avec cordes du guitariste Philip Catherine (album couronné par un Echo Jazz Award en Allemagne).

Il a écrit aussi pour « the Real Sax Section » (Steve Houben, 5 saxophones), et a supervisé un « Tribute to Toots Thielemans ».

Michel Herr a près d’une centaine d’albums à son actif, en tant que pianiste et /ou compositeur/arrangeur, sous son nom ou aux côtés de solistes prestigieux comme Joe Lovano, Toots Thielemans, Bill Frisell, Archie Shepp, Philip Catherine, Tom Harrell, etc…

www.michelherr.com

Bon à savoir

Abbaye du Val-Dieu, Val-Dieu, 227, 4880 Aubel
Infos et réservations+32(0)471/56.77.38 - concertsduprintemps@aubel.bewww.concertsduprintemps.be
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