Sérénades

Sérénades : oeuvres pour séduire ou pour divertir

D’une façon très générale, Sérénade signifie « musique du soir », par opposition à aubade, « musique de l’aube ». Au sens strict, la sérénade est un concert de voix et d’instruments donné la nuit, en plein air, sous les fenêtres de quelqu’un (précisément une femme), pour lui rendre hommage.
A la fin du 16e siècle (Renaissance), le terme Serenata (traduction en italien de « sérénade »), désigne certaines oeuvres vocales, et au 17e siècle (Baroque), des oeuvres vocales et instrumentales à caractère de célébration.
Le type le plus représenté de la sérénade instrumentale, oeuvre relevant de la musique de chambre ou s’en rapprochant, apparaît durant l’ère classique et romantique. La plupart de ces sérénades viennent d’Italie, d’Allemagne, d’Autriche ou de Bohème.

D’après le Dictionnaire de la musique, Librairie Larousse, 1987

Jean-François Chamberlan, violon conducteur de l’ORCW, propose un programme axé sur les sérénades :

  • Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : Sérénade n°13 en sol majeur « Eine kleine Nachtmusik » (Une Petite Musique de Nuit ), K 525
  • Edward Elgar (1857-1934) : Sérénade en mi mineur, op. 20
  • Piotr Ilitch Tchaïkovski  (1840-1893) : Sérénade en Ut Majeur op. 48
  • Carl Reinecke : Sérénade pour cordes op. 242

 

 

 

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