40 ans du Festival de l’Eté Mosan : Mozart vs Salieri

Le dimanche 28 août 2016
  • À 17:00
Dinant, Collégiale Notre-Dame

À propos de cet événement

Une compétition musicale mémorable ordonnée par l’empereur Joseph II a eu lieu le 7 février 1786 dans le cadre d’un festival dans l’orangerie du palais de Schönbrunn à Vienne. Les chanteurs et musiciens de cour italiens ont exécuté « Prima la musica e poi le parole » (« D’abord la musique, ensuite les paroles »)  d’Antonio Salieri tandis que « Der Schauspieldirektor » (« Le Directeur de théâtre ») de Mozart fut exécuté par un ensemble de chanteurs et musiciens allemands.

L’idée était d’opposer un singspiel allemand à un opera buffa italien, la troupe allemande à la troupe italienne. L’objectif commun était de mettre tous les atouts de son côté et de former l’équipe gagnante.

Le Festival de l’Eté Mosan propose de recréer la soirée de l’Empereur, de tisser des fils entre les deux opéras, de leur donner un cadre commun, tout en maintenant chacun dans son unité et son déroulement propre.

C’est Mozart qui commence. Les Italiens, en coulisses, attendent leur tour, tout en surveillant ce qui se passe chez leurs rivaux. Chanteurs et acteurs, peuvent ainsi sans vergogne naviguer, en quête de rôles, d’une compagnie à l’autre, faire jouer les enchères … l’amour, l’argent, la trahison déploient leurs jeux … et mettent l’art en péril. Mais la force de la création doit l’emporter, l’emportera.

Rien de plus fort, au bout du compte, que la musique !

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Eau-forte de Johann Hieronymus Loeschenkohl de 1786 montrant la décoration de l’orangerie de Schönbrunn, où se tint le duel entre Prima la musica poi le parole et le Directeur de Théâtre

 


DER SCHAUSPIELDIREKTOR, K. 486
Singspiel composé par Wolfgang Amadeus Mozart sur un livret allemand de Johann Gottlieb Stephanie

L’intrigue de Der Schauspieldirektor repose principalement sur les démêlés d’un impresario qui a l’autorisation de monter une nouvelle troupe. Il fait passer une audition pour recruter les membres de la troupe, et doit faire face notamment aux rivalités entre Frau Herz et Fraülein Silberklang dénommées les querelleuses prime donne (« Ich bin die erste Sängerin! »)

La pièce est pleine d’allusion qui ne sont plus compréhensibles au spectateur actuel ; il s’agit d’un pot pourri d’allusions précises aux œuvres du temps. Les airs proposés pour l’audition des vocalistes sont également des pastiches.


PRIMA LA MUSICA E POI LE PAROLE
Divertimento théâtral en un acte de Salieri sur un livret en italien de Giovanni Battista Casti.

Cette oeuvre met en scène quatre personnages. Chacun d’eux est acteur dans la création d’un opéra : le Maestro (basse), le Poète (basse), Eleonora (soprano), une prima donna, représentant l’opera seria et Tonina (soprano), une chanteuse d’opera buffa. Tous les complots dans la production d’opéra sont mises en œuvres par tous. Le Poète est obligé d’écrire ses vers sur la musique déjà composée par le Maestro, qui ne se soucie en rien de l’expression des mots dans la musique. Les deux chanteuses essayent d’utiliser leur influence de façon déloyale. Des éléments de l’opera seria et de l’opera buffa (normalement bien différenciés) entrent en collision dans un duo de deux arias simultanées, dans lesquelles Eleonora chante le sien dans le style sérieux et Tonina chante le sien dans le style comique.

Prima la musica est clairement une satire de la troupe du moment du Burgtheater et de son fonctionnement, ce que les spectateurs connaisseurs de la vie lyrique viennoise ne pouvaient manquer de relever. Les piliers principaux de la troupe étaient présents : Eleonora était Nancy Storace ; Tonina, Celeste Coltellini – deux cantatrices rivales, sur la scène et dans la vie -; le Poète, Stefano Mandini, et le Maestro, Francesco Benucci.
Le poète est en fait le librettiste, Giovanni Battista Casti, et le compositeur bien évidemment Salieri lui-même. Le Comte Opizio – le commanditaire de l’œuvre, qui doit être créée dans des conditions impossibles – est bien sûr l’empereur Joseph Il, qui laissa très peu de temps pour monter le double spectacle.


Avec :

Orchestre Royal de Chambre de Wallonie
Jean-François Chamberlan, concertmeister
Philippe Cormann, contrebasse
Bernard Delire, adaptations musicales & littéraires – Direction d’orchestre
Jean-Louis Danvoye, comédien et metteur en scène
L’Ensemble Quartz, quintette à vents  : Gérard Noack, flûte – Thierry Cammaert, hautbois – Mathieu Roskam, clarinette – Pierre Billiet, cor – Kensuke Taira, basson
Aurélie Moreels, soprano
Sarah Defrise, soprano
Xavier Flabat, ténor
Shadi Torbey, baryton-basse, création littéraire
Au programme :
  • 1ère partie
    Wolfgang Amadeus Mozart (Vienne, 1756 – Vienne, 1791) :
    Der Schauspieldirektor K.486, Ouverture
    Contretänze n°3 K.609, Allegro
    Der Schauspieldirektor K.486, Arietta (soprano)
    – Der Schauspieldirektor K.486, Rondo (soprano)
    Due pupille amabili K.439, Andante (2 soprani et basse)
    La Flûte Enchantée K.620, Marche des Prêtres
    – Les Noces de Figaro K.492, Non più andrai (basse)
    Der Schauspieldirektor K.486, Trio (2 soprani et ténor)
    Così fan tutte K.588, Un aura amorosa  (ténor)
    Gallimathias musicum K.32, Fugue
    Perguista bella mano K.612, Air de concert pour basse et contrebasse
    Der Schauspieldirektor K.486, Vaudeville (2 soprani, ténor, basse)
  • 2e partie
    Antonio Salieri (Legnago, 1750 – Vienne, 1825)
    – Sinfonia, Allegro con brio
    Signor poeta mio …, Poco allegro  (ténor, basse)
    No dubitar …, Allegro (soprano)
    Là tu vedrai chi sono…, Andante maestoso (soprano)
    Caro oggetti…, Adagio (soprano, ténor, basse)
    Via largo, largo…, Allegro (soprano)
    – Cavatina, Allegro molto (soprano)
    – Finale, allegro moderato – allegro moltissimo ( 2 soprani, ténor, basse )

Bernard Delire

Bernard Delire
Adaptations musicales & littéraires
Direction

Violoncelliste.
Chef d’orchestre.
Sociétaire de l’ORCW de 1982 à 2010.
Professeur au Conservatoire Royal de Bruxelles.
Directeur artistique du Festival Musical de Lasne.


DANVOYE Jean-Luc-200X200

Jean-Louis Danvoye
Comédien & metteur en scène

Jean-Louis Danvoye a étudié le mime à Paris auprès de Pinok & Matho, dans la lignée de Marcel Marceau.

Depuis 1995, il est Professeur de Formation Corporelle au Conservatoire Royal de Bruxelles.

Il a travaillé le spectacle de rue avec Le Cirque du Trottoir, en jeune public avec le Théâtre du Copeau, en tournées internationales avec le duo visuel humoristique Les Founambules et avec deux créations en solo : « To see or not to see » et « Foto ».

Il a joué dans « Les Puces Savantes » (spectacle forain), « La Folle Allure » d’après Christian Bobin en compagnie de Stéphanie Blanchoud, « Le Marchande Fables va passer » (Cie Exquis Mots de Bruno Coppens), dans les opérettes « Les Cloches de Corneville » et « L’Amour Masqué » et, en 2015, les rôles du peintre Magritte dans « Le souper de Jango et René » et de Gepetto dans « Pinocchio » du Théâtre Pré-Vert.

Fasciné par l’univers de la musique et par JS Bach en particulier, il a créé une illustration gestuelle sur les « Variations Goldberg » en compagnie de TrioFenix au Festival Musiq3 de 2011.

Ses travaux actuels sont « Les Surexposés », dans l’univers de la photographie à l’ancienne, son solo de mime « To see or not To see » qui connaît toujours le succès international (Vietnam en avril 2016) et principalement « On n’est pas là pour… démaquiller les Coccinelles » un voyage dans l’univers de Raymond Devos, en compagnie de Isabelle De Hertogh, mis en scène par Emmanuel Guillaume.

En tant que metteur en scène, il a travaillé avec Hervé Guerrisi pour « Histoire du Tigre » de Dario Fo, Pierre Mathues pour « Silence dans les rangs », Bénédicte Philippon et Michaël Manconi pour « L’Amour vous va si bien », Malgosia Skandera, actrice madrilène pour son spectacle de théâtre d’objets « The Baglady » et en novembre 2013, l’asbl Cavatina pour l’opérette « Valses de Vienne ».

Mons 2015 l’a vu créer, dans la salle Arsonic, la mise en espace de « Verlaine au Secret », un opéra original sur une musique de Adrien Tsilogiannis et un livret de Myriam Watthée-Delmotte, avec Clara Inglese et Frédéric Dussenne, et des musiciens de Musiques Nouvelles dirigés par Quentin Mourier.

En 2002, il avait collaboré pour l’aspect gestuel à la mise en scène par Gérard Corbiau de l’opéra « Don Giovanni »  lors de la « Tournée des châteaux ».


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Jean-François Chamberlan
Concertmeister

Jean-François Chamberlan est né à Namur en 1961. Il étudie le violon dès l’âge de 10 ans et obtient ses diplômes de violon et de musique de chambre au Conservatoire Royal de Gand.

Lauréat du Concours Dexia Axion Classic (anciennement Pro Civitate) pour le violon et la musique de chambre, élève d’Arthur Grumiaux pendant quatre ans, il entre en 1983 à l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, à l’époque dirigé par Philip Hirshhorn.

Il se produit en soliste sous la direction de chefs réputés comme Georges Octors, Jan Corazolla, Rudolf Werthen, Antonio de Almeida, Roberto Benzi, Jean-Pierre Wallez, Jean-François Paillard, Augustin Dumay, Rudolf Barshaï…

Il cherche aussi à faire découvrir au public les richesses des compositeurs de notre temps et crée de nombreuses oeuvres contemporaines (Fafchamps, Lysight, Preudhomme…)

Jean-François Chamberlan est professeur de violon et de musique de chambre à l’Institut supérieur de Musique et de Pédagogie (IMEP) à Namur.

Indépendamment de ces activités, il participe à de nombreux concerts en quatuor, en trio ou en duo. Depuis 1981, il est membre de l’ensemble Rosamunde.

Jean-François Chamberlan joue sur un violon Giambattista Rogeri de 1697.


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Philippe Cormann
Contrebasse

Philippe Cormann, lauréat du Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles en contrebasse et en musique de chambre, commence sa carrière au sein de l’Opéra Royal de Wallonie puis successivement de l’Orchestre Symphonique de la RTBF, de l’ensemble I Fiamminghi et de l’Ensemble Musiques Nouvelles. Il fonde avec Pierre Brunello, pianiste, le Duo Arpeggione et sera contrebassiste de l’ensemble Soledad durant plusieurs années. Il participe à de nombreux projets culturels sans frontières de style ni de genre et se définit plutôt comme « itinérant ».

Philippe Cormann est actuellement professeur de contrebasse au Conservatoire Royal de Musique de Mons et contrebassiste au sein de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie.


QUARTZ Ensemble

L’Ensemble Quartz
Quintette à vents
Gérard Noack, flûte
Thierry Cammaert, hautbois
Mathieu Roskam, clarinette
Pierre Billiet, cor
Kensuke Taira, basson

Fondé en 1991, l’Ensemble Quartz réunit des artistes diplômés de Conservatoires belges et étrangers (Bruxelles, Mons, Anvers, Hanovre, Paris, Montréal, New York…) et finalistes de plusieurs concours internationaux .

Ses membres se produisent régulièrement en soliste ou au sein d’orchestres, tant en musique contemporaine que sur instruments anciens.
Ils sont régulièrement invités lors de festivals et de master classes dans toute l’Europe, au Japon, en Chine, en Corée du Sud, au Canada, en Tunisie, Tanzanie, au Kenya…

L’Ensemble Quartz a participé à des soirées poésie et musique en compagnie des écrivains Gaston Compère, Bernard Tirtiaux Michel Ducobu et Peter Holvoet-Hanssen, a collaboré avec le Quatuor à cordes Thaïs à l’élaboration de projets tels que la commémoration en 2005 du compositeur René Defossez sous la direction de Jean Thorel, ainsi qu’à d’autres pièces plus classiques du répertoire de musique de chambre comme les Nonets de L. Spohr, B. Martinu, F. Lachner, J. Rheinberger, Line Adam.

Il s’est vu confier la création d’un grand nombre d’œuvres : Jacques Leduc, Gaston Compère, Frederic Van Rossum, Willy Mortier, Michel Béro, Pierre Coulon, Georges Velev, Daniel Burdet, Claude Ledoux, Michel Lysight, Jacques-Alfonse De Zeegant, Denis Bosse, Gilles Gobert, David Baltuch, Gérard Noack, Pierre Kolp, Line Adam, Stéphane Orlando, Aldo Platteau. Il a participé au projet « l’Histoire du Soldat » de Igor Stravinsky en Corée du Sud, en collaboration avec le Théâtre de Liège sous la direction de Jean Thorel.

Depuis 2006, l’ensemble Quartz se produit aussi en formation orchestrale et crée le Quartz & Friends Orchestra. (Johannes-Matthäus Passion, J-S Bach – Die Schöpfung, Haydn – Messiah, Haendel, Messe en Ut Mineur de W.A. Mozart, concerto pour flûte et hautbois de A. Salieri…)

De nombreux festivals ont invité l’Ensemble Quartz : Festival Ars Musica, Festival de Wallonie, Festival des Midis-Minimes, Festival de l’été Mosan, Festival de Lasne, Automne Musical de Virton, Festival d’Arenberg, Festival des Raspes, Festival de San lucar de Barrameda en Espagne, Festival d’Arusha en Tanzanie et Tournées au Kenya, Euro Asian Festival Chamber Music in Séoul, Busan International Performances Art Festival (South Korea), Festival « Les Automnales de Fernelmont », Automne Musical de Carthage (Tunisie), …

Discographie : Label  Quartziade


MOREELS Aurélie

Aurélie Moreels
Soprano

Aurélie Moreels a étudié le chant au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles.

Elle interprète les rôles de Belinda dans Didon et Enée et Cupid et Venus dans le King Arthur de Purcell, La princesse dans L’enfant et les sortilèges de Ravel, Papagena ainsi que Königin der Nacht dans Die Zauberflöte de Mozart, La princesse dans La Forêt bleue d’Aubert, Leonore dans L’Amant jaloux de Grétry, Eurydice dans Orphée aux enfers d’Offenbach…

Elle participe au Laborintus II de Luciano Berio lors du Festival Courants d’Airs et interprète le rôle de Gilda (Rigoletto de Verdi) en duo avec Marcel Vanaud dans le cadre du Festival d’Aulne.

Elle se distingue en tant que soliste dans le domaine de l’oratorio dans le Requiem, la Messe en ut mineur, l’ExultateJubilate, les Vêpres Solennelles d’un confesseur de Mozart ; le Gloria, Beatus vir de Vivaldi ; le Magnificat de Bach ; le Dixit Dominus de Haendel ; l’Oratorio de Noël de Saint-Saëns ; la Messe de Minuit de Charpentier, le Stabat Mater de Pergolèse…

Elle travaille la musique ancienne avec Bernard Woltèche et le Studio de Musique Baroque de Bruxelles ainsi qu’avec le Choeur de Chambre de Namur.

Elle chante sous la direction de chefs tels que Guy van Waas, David Miller, Philippe Gérard, Robert Janssens, Edouard Rasquin, Patrick Davin, Jérôme Correas, Jean-Claude Malgoire… à l’Opéra Royal de Wallonie, l’Opéra de Rouen, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, le Théâtre des Champs-Elysées…

Elle a participé à l’enregistrement de la Messe de Noël Puer natus est nobis de Gevaert pour Fuga Libera.

Avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, elle a pris part au « Méta-Requiem » (Mozart – Gossec – Fétis) donné en la Collégiale Sainte-Waudru de Mons en octobre 2015, dans le cadre de « Mons 2015, Capitale européenne de la culture.


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Sarah Defrise
Soprano

Née à Bruxelles, Sarah Defrise est diplômée du Koninklijk Conservatorium Brussel et de l’Ecole Normale de Musique de Paris, après une rencontre déterminante en la personne de Daniel Ottevaere. Elle y obtient son Diplôme Supérieur d’Exécution à l’unanimité en 2014 et y présentera son Diplôme Supérieur de Concertiste en avril 2016.

Elle commence sa formation musicale à l’âge de 4 ans avec le piano. La pratique conjointe du théâtre, de la danse – disciplines dans lesquelles elle se perfectionne encore aujourd’hui – et de la musique la fera se tourner naturellement vers le monde de l’opéra. A 12 ans,elle intègre les Choeurs de Jeunes de la Monnaie (dir.: Benoît Giaux) avec lesquels elle participe à de nombreux concerts en Belgique et à l’étranger et à l’enregistrement de plusieurs CD’s.

Sarah Defrise est lauréate de différents concours et bourses nationaux et internationaux : Prix Jeune Espoir au 13e Concours International de chant lyrique de Vivonne, 1er Prix au concours pour l’obtention de la bourse Nany Philippart 2013, 3e Prix et Prix du Public au Concours International de chant Bell’Arte en Belgique, 3e Prix au Concours New Tenuto en Belgique, lauréate des bourses Nany Philippart, Elliot Carter et Nadia Boulanger.

Elle se produit régulièrement comme soliste avec orchestre (Orchestre du Conservatoire Royal de Bruxelles, Symphonia Assai, Orkest der Lage Landen, Dextuor, l’ensemble Eugène Bozza, la Valentiana, sous les baguettes d’Antoine Glatard, Wouter Lenaerts, Walter Proost, Thomas Van Haeperen, et Flavien Boy) ou en musique de chambre avec les pianistes Luc Devos et Pedro Costa.

Elle participe activement à des masterclass avec Barbara Hendricks, Sir Thomas Allen, Jean-Paul Fouchécourt, Sergei Leiferkus, Dietrich Henschel et Christianne Stotijn.

Elle est Bastienne (Bastien und Bastienne de Mozart) en 2013, puis Serpina dans La Serva Padrona de Pergolesi avec l’orchestre Valentiana, en France.

En Septembre 2014, Sarah Defrise fait des débuts très remarqués à l’Opéra Royal de Wallonie dans le rôle de Clorinda (Cenerentola de Rosssini). En 2015, elle y interprète le rôle de la Fée dans Cendrillon de Pauline Viardot, et en 2016-17, le rôle de Diane dans Orphée aux Enfers d’Offenbach.


FLABAT-Xavier

Xavier Flabat
Ténor

Xavier Flabat commence sa formation vocale au Conservatoire de Lille où il suit les cours de chant d’Annick My. Il se perfectionne ensuite auprès de Christine Solhosse, et plus actuellement, auprès de Thierry Dran.

De 2006 à 2011, il suit une formation en art lyrique dans les classes de Jacques Taylès à Charleroi et de  Michel Ferrer de l’Ecole Normale à Paris.

En août et décembre 2013, il incarne Don Alonze de l’Amant jaloux d’André Grétrynotamment aux festivals de Lasne et de Spa.

En 2014, il interprète Ferrando de Cosi fan tutte de Mozart, dans une production de l’opéra de Clermont-Ferrand. Il se produit au Val-de-Grâce de Paris ainsi qu’au Palais des Beaux-Arts de Charleroi en tant que premier ténor dans Les sept paroles du Christ en Croix de Théodore Dubois.

En décembre 2015, il est le Prince Charmant dans le Cendrillon de Pauline Viardot dans une production de l’Opéra Royal de Wallonie, jouée à l’Opéra Royal de Walloniede Liège et au Palais des Beaux-Arts de Charleroi.

Durant ces 5 dernières années, il a abordé les rôles ténor des opérettes classiques tels que Camille de Coutençon (La Veuve Joyeuse de Franz Lehar), Mario (Méditerranée de Francis Lopez), Gardefeu (La vie parisienne de Jacques Offenbach), Gontran (Les mousquetaires au couvent de Louis Varney), Carlos (La belle de Cadix de Francis Lopez), Dun Juan (Violettes impériales de Vincent Scotto), …


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Shadi Torbey
Baryton-basse

Agrégé de lettres, Shadi Torbey étudie au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles, avant de se perfectionner sous la direction de José van Dam à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth.

En 2004, il est troisième lauréat au Concours Musical International Reine Elisabeth.

Il travaille avec des metteurs en scène de renommée internationale dont Stéphane Braunschweig, Robert Carsen, Antonio Latella, Gérard Corbiau, Robert Lepage, Pier-Luigi Pizzi, Karl-Ernst & Ursel Herrmann, et avec des chefs prestigieux tels William Christie, Bruno Bartoletti, Patrick Davin, Eduardo Lopez-Banzo, Paul McCreesh, Evelino Pidò, Roy Goodman, Laurence Equilbey, Marcello Viotti…

Il tient les parties de basse solo dans La Passion selon saint-Jean, Die Schöpfung, Stabat Mater (Haydn), Requiem (Mozart et Verdi), The Messiah, Judas Macchabeus, Athalia (Haendel), Petite Messe Solennelle (Rossini), Das Paradies und die Peri (Schumann)et a donné de nombreux récitals de mélodies et de Lieder.

Sur scène, il tient les rôles de Nick Shadow (The Rake’s Progress, Stravinsky) à Bruxelles, Leporello (Don Giovanni, Mozart) à Maastricht et à Rouen, le Tambour Major (Le Caïd, Thomas) à Metz, Boris Godenov de Johann Mattheson à Saint-Pétersbourg, Moscou et Hambourg, Lord Rochefort (Anna Bolena, Donizetti) à Lyon et Paris, Lord Sidney (Il viaggio a Reims, Rossini) à Montpellier, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Isménor (Dardanus, Rameau) à Liverpool, Figaro (Les Noces de Figaro, Mozart) à Aix-la-Chapelle et Osnabrück.

Avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, il a pris part au « Méta-Requiem » (Mozart – Gossec – Fétis) donné en la Collégiale Sainte-Waudru de Mons en octobre 2015, dans le cadre de « Mons 2015, Capitale européenne de la culture.


 

 

Bon à savoir

Collégiale Notre-Dame de Dinant - Rue Adolphe Sax, 1 - 5500 Dinant
Tickets : 18 € (prévente) - 20 €
Infos et réservations : Festival de l'Eté mosan, 082/22 59 24, etemosan@skynet.be, www.etemosan.be
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