Richard Galliano, Philip Catherine, Victor Lazlo


« Contrastes » de et avec Richard Galliano, Henri Demarquette, Frank Braley & l’ORCW

RTBF, JT, 01/04/2017
Reportage et interviews de Sarah Heinderyckx

Entre ses mains, l’instrument surnommé le piano du pauvre a retrouvé ses lettres de noblesse.

Richard Galliano a l’accordéon dans le sang. Lui qui a dirigé l’orchestre de Claude Nougaro est aussi le seul accordéoniste à enregistrer pour le prestigieux label classique Deutsche Grammophon. Un aboutissement pour le musicien né à Nice en 1950.

« Moi qui avait une image d’accordéoniste accompagnateur de chanteurs ou de jazz« , nous confie-t-il, « j’ai eu envie de jouer autrement. De jouer Bach, Vivaldi et même Mozart. Pour moi, c’était un rêve d’enfant« .

Interview de Sarah Heinderyckx pour la RTBF

Un instrument qui permet tout

Sur un concerto de Bach, Richard Galliano rencontre le violoncelliste Henri Demarquette. Issu d’une formation très classique, ce dernier a véritablement redécouvert l’accordéon.

« C’est un instrument qui peut avoir des sonorités d’orgue« , explique le musicien français, « il y a une intériorité, une religiosité. Mais c’est aussi un instrument populaire, un instrument des rues. L’accordéon est très riche, donc évidemment avec la voix du violoncelle on peut harmoniser, on peut faire beaucoup de choses« .

Interview de Sarah Heinderyckx pour la RTBF

Galliano, le compositeur

Surtout quand c’est Galliano qui compose. L’accordéoniste virtuose se fait plaisir dans tous les styles. L’orchestre, lui, doit suivre une partition parfois difficile. Mais visiblement, pas de quoi décontenancer l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie (ORCW) qui retrouvait Richard Galliano sur la scène du Théâtre royal de Mons dans une ambiance très complice.

Voilà deux ans que l’accordéoniste composait pour l’ORCW et Henri Demarquette une pièce intitulée Contrastes.

Interview de Sarah Heinderyckx pour la RTBF

Musique et expérience

« J’aime beaucoup les mélodies », nous rappelle Richard Galliano, « Je crois qu’il faut écrire et jouer une musique qu’on ressent. Tout mon passage dans la chanson avec Barbara, Claude Nougaro, Serge Reggiani ou encore Gréco… Ça m’a marqué à vie« .

De l’Amérique du Sud aux Balkans, sans se défaire de la french touch inhérente à son instrument, la légende de l’accordéon nous invite encore et toujours au voyage.


Télé MB, JT
Reportage de S. Dupont et R. Hovertin, 31/03/2017
Mons – L’ORCW retrouve Richard Galliano

En décembre 2014, l’Orchetsre royal de chambre de wallonie était à Paris pour la crétaion mondiale de Contrastes, une composition de l’accordéoniste Richard Galliano. Ce jeudi soir (30 mars2017), les artistes, accompagné aussi du violoncelliste Henri Demarquette se sont retrouvés pour un programme tout en … contrastes. Ecoutez !


RTBF, MUSIQ’3, L’info culturelle,
François Caudron
30/03/2017 – 17 h
« Contrastes » Henri Demarquette et Richard Galliano au Théâtre Royal de Mons

RTBF, JP
La Première
, Vivacité, Classic 21, Thierry Vangulick, 30/03/2017

 

Richard Galliano, le plus jazzmen des accordéonistes qui a joué avec Nougaro, Chet Baker ou Gainsbourg, se produit ce soir au Théâtre royal de Mons avec le violoncelliste Henri Demarquette et l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie. Au programme, « Contrastes » de Galliano, entre Bach et Astor Piazzola, une oeuvre qui porte bien son titre. Subtil mélage des genres et des émotions, un concerto créé à Paris avec beaucoup de succès.

Thierry Vangulick a assisté à la dernière répétition.

Marier la musique classique au jazz latino, Richard Galliano y réussit à merveille dans « Contrastes », le concerto qu’il a écrit pour le violoncelliste Henri Demarquette et qu’il a créé avec l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie.

« C’est deux instruments qui se marient à merveille. C’est vrai qu’ils appartiennent à des…un peu… des couches de société un peu différentes. L’accordéon est un instrument très populaire, le violoncelle est plus un instrument de musique classique, mais les thèmes se marient très bien. Plus qu’un concerto, j’ai voulu vraiment faire une musique d’ensemble ou l’orchestre est ausi intervenant que le violoncelle et que l’accordéon. »

Tantôt poignant façon tango, tantôt enlevé façon danse brésilienne endiablée, l’œuvre de Richard Galliano est un hymne à la diversité des genres.

« Pour moi, il n’y a qu’une seule musique. Que ce soit une valse musette… j’ai écrit une fugue à un moment donné qui va sur un tango qui aboutit sur un forró brésilien… mais en musique, on a cette liberté de laisser tout ouvert, de laisser toutes les influences venir ».

Et tout ça donne un concerto de Bach à Piazzolla, plein de couleurs, de sentiments et de rythme.

Et le rendez-vous, c’est ce jeudi dès 20h au Théâtre royal de Mons.


The String Project

Brussels Jazz Festival à Flagey (Bruxelles), 13 janvier 2015
VRT, CANVAS

L’excellent guitariste Philip Catherine est une légende du jazz belge. Il a joué avec les plus grands : Charles Mingus, Joachim Kuhn, Dexter Gordon, Stéphane Grappelli, Zbignew Seiffert, Carla Bley, Chet Baker…etc. Depuis 1970, il a signé une bonne vingtaine d’albums sous son nom. Sa notoriété dépasse largement la sphère du jazz. Il a notamment participé au magnifique Shleep de Robert Wyatt et a collaboré avec le groupe néerlandais Focus.

Le 13 janvier 2015, à Flagey, dans le cadre du Brussels Jazz Festival a eu lieu la première de « The String Project », un concept original, à mi-chemin entre le jazz et la musique de chambre. Il vise à présenter une sélection de compositions de Philip Catherine arrangées avec orchestre à cordes. Une approche nouvelle et originale des compositions du guitariste, pour laquelle pas moins de 9 arrangeurs différents ont travaillé. Et le résultat est prodigieux. L’unité et la justesse des arrangements donnent à ces oeuvres des allures de concerto pour guitare. L’interprétation est magistrale, l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie et le groupe de jazz (Philip Catherine à la guitare, Nicola Andrioli au piano, Nicolas Fiszman à la guitare acoustique et la basse électrique, Philippe Aerts à la contrebasse et Hans Van Oosterhout à la batterie) forment, au delà des écoles, un seul et même ensemble.

Ce concert mémorable été filmé par la VRT, CANVAS.2013-11-vrt-philip_catherine-brussels_jazz_festival

« Transparence » de Philip Catherine, arrangements pour cordes de Michel Herr.
Captation VRT – CANVAS


JT RTBF

Philip Catherine et l’ORCW sous la direction de Frank Braley se produisaient ce jeudi 9 juillet au Festival au Carré, à Mons.
Reportage de Sarah Hendrickx pour la RTBF, diffusé lors du journal télévisé du 11 juillet 2015.


ECHO Jazz Awards 2016 : Philip Catherine « Best International Guitarist » avec « The String Project – Live in Brussels » (ACT Music) enregistré avec l’ORCW

Philip Catherine ECHO JAZZ 2016, Kampnagel in Hamburg am 26.05.2016 Foto: BVMI / Markus Nass

Philip Catherine
ECHO JAZZ 2016, Kampnagel in Hamburg am 26.05.2016
Foto: BVMI / Markus Nass

Au cours de la cérémonie des « ECHO Jazz Awards » 2016, qui a eut lieu le 26 mai 2016 à Hambourg (Allemagne), Philippe Catherine s’est vu décerné le prix du « Meilleur Guitariste International » pour le CD « The String Project – Live in Brussels » (ACT Music)  enregistré avec l’ORCW.

Une sélection des compositions les plus connues de Philip Catherine ont fait l’objet, pour « The String Project », d’un arrangement pour ensemble  à cordes. Neuf arrangeurs ont travaillé sur ce projet. L’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, sous la direction de Frank Braley, a été invité à jouer avec le quintette habituel de Philip Catherine (Nicola Andrioli au piano, Nicolas Fiszman à la guitare acoustique et la basse électrique, Philippe Aerts à la contrebasse et Hans Van Oosterhout à la batterie). La première a eu lieu à Flagey le 13 janvier 2015, lors du Brussels Jazz Festival Les enregistrements live de ce concert mémorable ont été édités sur disque en septembre sur le prestigieux label de jazz ACT Music.

Canvas a réalisé une captation de ce concert.

« With  Philip Catherine, a silent hero of European jazz receives the ECHO as best international guitarrist. His album « The String Project » is a tourching resumee of a more then 50 years long and ongoing career. And a mirror of Catherines personality : tender, witty, some times melancholic, sometimes with a big smile. And always full of a wise easyness ».
ACT MUSIC, News

THE STRING PROJECT-philip_catherine_orchestre_royal_de_chambre_de_wallonie-the_string_project_-_live_in_brussels_a_1Philip Catherine
The String Project – CD 

Cat No.: ACT 9594-2
Barcode: 614427959423
German Release: 25/09/2015

Jazz and Classical music merge together: On “The String Project,“ the Belgian guitar icon presentssome of his classic tunes in a new guise, with a string orchestra Philip Catherine / guitar Nicola Andrioli / piano Nicolas Fiszman / acoustic guitar & electric bass Philippe Aerts / double bass Hans Van Oosterhout / drums Orchestre Royal de Chambre de Wallonie (ORCW) conducted by Frank Braley


It’s « hard to say goodbye » à Toots Thielemans


Lors du concert du 3 septembre 2016 au Openluchttheater Rivierenhof (Deurne), où ils présentaient « The string Project », Philip Catherine, ses musiciens (Nicolas Fiszman, guitare basse, Nicola Andrioli, piano, Bart De Nolf, contrebasse, Hans Van Oosterhout, batterie) et l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie dirigé par Frank Braley ont tenu à rendre hommage à la légende du jazz, le guitariste et harmoniciste belge Toots Thielemans, décédé ce 22 août 2016. Ils interprètent « hard to say goodbye », composé par Toots Thielemans et arrangé par Michel Herr pour l’occasion.

Enregistrement live via smartphone.


« Contrastes » de et avec Richard Galliano, Henri Demarquette, Frank Braley & l’ORCW au Théâtre du Châtelet à Paris

Semaine chargée pour l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie !
Avant le Palais royal, l’ORCW était à Paris le lundi 15/12 pour un concert spécial en compagnie de Richard Galliano au Théâtre du Châtelet. Une première pour l’orchestre montois qui a conquis le public parisien.

Un reportage de Géraldine Rutsaert pour Télé MB.


Richard GallianoHenri DemarquetteFrank Braley et l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie en répétition pour le concert du 15 décembre 2014 au Théâtre du Châtelet à Paris, qui verra la création mondiale de « Contrastes » de Richard Galliano, dont Henri Demarquette est le dédicataire.


Le Vif be
Viktor Lazlo était l’invitée de l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie. Sa voix chaude et envoûtante a donné une saveur particulière au concert. Jazz et musique classique se sont mélangés le temps d’une soirée au Théâtre Royal de Mons.
Viktor Lazlo a accompagné l'Orchestre Royal de Chambre de Belgique, dirigé par Frank Braley © David Fourmanois

Viktor Lazlo a accompagné l’Orchestre Royal de Chambre de Belgique, dirigé par Frank Braley © David Fourmanois

 À la fin du concert, la chanteuse a interprété Canoë Rose, son grand succès de 1985. Pour elle, chanter avec un orchestre procure beaucoup plus de sentiments et de sensations, surtout ici en Belgique.  » Il y a eu beaucoup d’émotions quand j’ai chanté Canoë Rose. Ça m’a fait un truc… Toutes les personnes dans la salle, c’est comme si j’étais avec des amis et qu’on se rappelait cette chanson. Et avec l’orchestre, c’est tellement plus fort… « , explique l’artiste.

Viktor Lazlo © David Fourmanois

Viktor Lazlo © David Fourmanois

Viktor Lazlo a interprété plusieurs chansons de Billie Holiday, la célèbre chanteuse de jazz. Accompagner l’ORCW lui a demandé beaucoup plus de précision.  » Dans un orchestre de chambre, il n’y a pas de section rythmique. C’est un peu effrayant pour une chanteuse. Il ne faut pas s’égarer pendant la chanson « , précise-t-elle.

L’exercice est loin d’être simple.  » Quand on me propose de jouer avec un orchestre, je dis oui directement, parce que j’adore ça. Puis, quand j’y suis, je me dis « Dans quoi tu t’es fourrée ! C’est vraiment un défi » , explique Viktor Lazlo.

Un mélange de styles

C’est le pianiste Frank Braley qui a ouvert le concert avec l’ORCW. Le premier prix du Concours Reine Élisabeth de 1991 a joué des compositions de Jean-Sébastien Bach, d’Anton Dvorak et de George Gershwin. Les reprises jazz de Billie Holiday ont ensuite pris le relais. Le concert a alors pris une autre tournure avec la voix envoutante de Viktor Lazlo.  » Qu’elle soit classique, jazz ou autre, la musique est généreuse. Elle parle à tout le monde. L’essentiel c’est de donner et de recevoir du plaisir « , explique la chanteuse.

Viktor Lazlo © David Fourmanois

Viktor Lazlo © David Fourmanois

Un concert gratuit pour les moins de 25 ans

En mélangeant les styles, le concert a également mélangé les publics. Le directeur général de l’ORCW, Laurent Facq, voulait aussi attirer les jeunes. Un public qui écoute peu de musique classique.  » Le plus dur c’est de faire rentrer les jeunes dans la salle. Une fois devant le concert, la plupart apprécient. Avec l’entrée gratuite, on voulait supprimer l’excuse du prix, et pousser les jeunes à découvrir cette musique « , explique le responsable de l’ORCW.

Viktor Lazlo et l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie reproduiront une dernière fois leur mélange de styles le samedi 5 avril à Ath.

David Fourmanois / levif.be

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